NSK024
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Thème(s) | Amérique | |
Langue(s) | Anglais | |
Mécanisme(s) | Dés, Placement, Gestion | |
Auteur(s) | Daniele Tascini | |
Illustrateur | Odysseas Stamoglou | |
Note globale | 4.4 | |
Éditeur | NSKN Legendary Games |
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Règles en anglais pour Teotihuacan
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Ce jeu est conseillé par 1 de nos Blogueurs
Ce jeu a été joué et recommandé par Gus & Co, voici son avis :
Le thème de Teotihuacan : La Cité des Dieux n’est qu’une excuse. Il ne tient que sur quelques lignes, et c’est tout ! Pas de quoi vivre une aventure intense, épique au royaume des Aztecs. D’autant que les ouvriers de l’époque sont représentés par des… dés. Pour l’immersion, on repassera.
Dans le jeu Teotihuacan : La Cité des Dieux, le tour de jeu est « simple ». On a le choix entre soit reprendre tous ses dés disposés sur le gargantuesque plateau, soit utiliser l’un d’eux déjà posé et le déplacer d’une, deux ou trois cases « action » pour l’activer. C’est tout. Facile !
Minute, papillon Aztèque.
Si la mécanique de base est simple, c’est après que ça se gâte. Lorsqu’on débarque son dé / ouvrier sur la case, on a alors plusieurs possibilités d’activation : faire ceci, ou cela, comme ceci, ou comme cela. Ce qui entraône alors beaucoup de choix cruciaux et douloureux. Quel dé déplacer ? Où ? Pour y faire quoi ensuite ? Attendez-vous à essuyer une grosse, grosse tempête dans votre crâne ! Teotihuacan : La Cité des Dieux n’est pas un jeu grand public. Comme tous les jeux de cette sélection aujourd’hui, il faut le réserver à un public exigeant, prêt à s’investir dans un jeu complexe et profond.
Et ça commence par les règles, longues et touffues. Comptez une solide heure de lecture, suivie par une deuxième pour assimiler les 24 pages de règles extrêmement denses et espérer ainsi saisir toutes les subtilités du jeu. Et exceptions, surtout. Car selon les cases, tout change. Si toutes les cases d’actions semblent évidentes, elles recèlent toute leur lot d’exceptions. Ca pique ! Sans compter les 600’000 tuiles objectifs qui changent à chaque partie et qu’il faudra bien expliciter à un moment ou à un autre. L’explication des règles peut s’avérer longue et fastidieuse. Si la mécanique de base est simple, déplacer un dé et activer une case, chaque case présentera son lot de spécificité qui viendront compliquer et alourdir le tout. En design, on dit souvent « less, is more ». Ici, c’est exactement le contraire !
Côté matériel, tout est… comment dire… laid. Voilà.
Teotihuacan : La Cité des Dieux n’avait pas tellement la possibilité de faire autrement, puisque le jeu a essayé de privilégier l’ergonomie et les pictogrammes. L’esthétique du jeu en pâtit. Les couleurs, les « illustrations » sont ternes et plates. Une fois le jeu et son plateau déployés, on est pris d’une irrésistible envie de tout envoyer balader.
Côte mise en place, là aussi, on n’est pas gâté ! La mise en place est aussi longue que fastidieuse, comptez bien 15-20′ d’installation. C’est loooooong. A la lecture des règles et de la mise en place, on a presque l’impression de préparer une partie de cul-de-chouette…
Vous aimez les jeux profonds, complexes, aux multiples stratégies possibles avec des points de tous les côtés ? Teotihuacan est pour vous. Les joueurs et joueuses à la recherche d’un jeu exigeant, profond se régaleront.
Chez nous, Teotihuacan : La Cité des Dieux était à la limite de l’indigestion. Comme une meringue à la double crème de Gruyère (suisse) après une fondue. Vous avez déjà les dents du fond qui baignent, mais qu’est-ce que c’est bon. Pareil pour Teotihuacan.
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