Retour aux sources : le pitch
On connaît tous 6 qui prend !, ce petit jeu de cartes malin où chaque choix peut se transformer en catastrophe. Le Baron reprend cette base, mais la revisite avec élégance.
Fait ultra perso: c’est un jeu tout particulier : 6 qui prend a été le tout premier jeu de l’ère moderne que j’ai acheté, le point de départ d’une grande aventure ludique. Alors voir cette revisite prendre vie… ça touche une corde sensible.
???? Les règles en clair
5 rangées de cartes sont posées au centre.
On joue tous une carte face cachée, puis on les révèle et on les place dans l’ordre croissant.
Nouveauté : il faut poser sur la même couleur. Pas de correspondance ? On ramasse une rangée (aie).
Dès qu’une rangée atteint 6 cartes ou 6 bœufs d’une couleur : BOUM ????, le joueur ramasse la ligne et encaisse les points négatifs.
Les Barons (52 et 104) sont des jokers bien utiles… mais ils font mal s’ils finissent dans notre main (-6 direct).
Ce que ça change
C’est toujours le même plaisir immédiat, mais avec un petit twist malin qui change tout.
- Les coups bas fusent à chaque tour. On peut se placer pour se sauver, mais surtout pour pourrir la vie des autres.
- Les couleurs ajoutent un poil de contrôle et d’anticipation. On a parfois l’impression de mieux maîtriser… mais ça reste tendu et chaotique, comme il faut.
- Résultat : encore plus de tension, encore plus de rires, encore plus de “NOOON pas ça !” autour de la table.
❤️❤️❤️❤️❤️
Le Baron n’est pas qu’une variante de 6 qui prend, c’est sa relecture moderne et sublimé. Pour ceux qui aiment le jeu original, c’est une évidence. Pour les nouveaux joueurs, c’est une porte d’entrée parfaite vers le plaisir de la gestion légère mais tendue. Un vrai coup de cœur, et pour moi une touche personnelle d’émotion : le plaisir de retrouver, sous un nouveau costume, le jeu qui a marqué le début de mon aventure ludique.