Présentation et avis de Gus & Co

Tous les jeux commentés par Gus & Co

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  5/5

  Sankoré: The Pride of Mansa Musa

  Avis : Sankoré est un jeu qui m'a transporté à Tombouctou, au temps de l'université ! Si vous cherchez un Eurogame profond et stratégique, avec une mécanique originale d'interconnexion des disciplines,...

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  5/5

  Sankoré: The Pride of Mansa Musa

  Avis :

  Sankoré est un jeu qui m'a transporté à Tombouctou, au temps de l'université ! Si vous cherchez un Eurogame profond et stratégique, avec une mécanique originale d'interconnexion des disciplines, vous allez être servi. Le système de score, où la valeur du prestige fluctue, est particulièrement intéressant et malin.

  Attention, ce n'est pas un jeu pour débuter : les règles sont complexes, la courbe d'apprentissage est raide, et les parties sont longues. La mise en place demande aussi un peu de patience. Mais si vous aimez les gros jeux de gestion, que vous n'avez pas peur de vous creuser les méninges et que vous cherchez une expérience immersive, Sankoré est une véritable pépite.

  En bref, c'est un chef-d'œuvre imparfait, mais un chef-d'œuvre quand même pour les joueurs avertis. Il faut quand même s'accrocher au début, mais une fois qu'on est dedans, quel voyage !

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  5/5

  Sankoré

  Avis : Sankoré est un jeu qui m'a transporté à Tombouctou, au temps de l'université ! On sent que Super Meeple a soigné l'édition française de ce jeu exigeant. Si vous cherchez un Eurogame profond et...

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  5/5

  Sankoré

  Avis :

  Sankoré est un jeu qui m'a transporté à Tombouctou, au temps de l'université ! On sent que Super Meeple a soigné l'édition française de ce jeu exigeant. Si vous cherchez un Eurogame profond et stratégique, avec une mécanique originale d'interconnexion des disciplines, vous allez être servi. Le système de score, où la valeur du prestige fluctue, est particulièrement intéressant et malin.

  Attention, ce n'est pas un jeu pour débuter : les règles sont complexes, la courbe d'apprentissage est raide, et les parties sont longues. La mise en place demande aussi un peu de patience. Mais si vous aimez les gros jeux de gestion, que vous n'avez pas peur de vous creuser les méninges et que vous cherchez une expérience immersive, Sankoré est une véritable pépite.

  En bref, c'est un chef-d'œuvre imparfait, mais un chef-d'œuvre quand même pour les joueurs avertis. Il faut quand même s'accrocher au début, mais une fois qu'on est dedans, quel voyage !

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  5/5

  Umbrella

  Avis : Umbrella est mon coup de cœur de cette fin d’année ludique 2024. Derrière des règles très simples à comprendre et donc accessibles au plus grand nombre se cache un véritable jeu de placement...

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  5/5

  Umbrella

  Avis :

  Umbrella est mon coup de cœur de cette fin d’année ludique 2024.

  Derrière des règles très simples à comprendre et donc accessibles au plus grand nombre se cache un véritable jeu de placement stratégique qui requiert anticipation, programmation et vision dans l’espace. Si, comme ma fille aînée, vous excellez à Ricochet Robots, vous brillerez certainement également dans ce jeu.

  Vincent Dutrait a su magnifier esthétiquement le matériel avec des composants de très bonne qualité : des jetons en bois, des plateaux en carton rigide qui maintiennent bien les pièces tout en les laissant coulisser aisément, ainsi que des inserts de plaquettes de scores fonctionnels.

  Le système de zones partagées permet de bonnes interactions avec ses voisins de jeu, notamment lors du passage de figures où, dans les parties à 2, on peut choisir la face proposée à son adversaire. Un trop grand retard est difficile à rattraper et peut même entraîner une fin de partie précipitée, faute de pouvoir transmettre une figure à son voisin de gauche. La pénurie de couleurs apporte une tension intéressante qu’il faudra anticiper ou contourner.

  La rejouabilité est importante grâce aux différents niveaux de difficulté et aux plateaux individuels avec une répartition variée.

  Les parties sont rapides et fluides, dépassant rarement les 30 minutes, même à 4.

  Le seul point négatif que je pourrais soulever concerne le choix peu judicieux des couleurs pour le confort des personnes daltoniennes.

  Un jeu qui ravira les experts comme les débutants, rapide, efficace, compétitif et agréable à jouer. Vous aurez envie de le déployer à chaque annonce de pluie.

  Excellent !

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  4/5

  Conservas

  Avis : J'ai récemment découvert (la VO de) Conservas, un jeu solo de pêche durable, et je dois dire que j'ai été agréablement surpris. Le jeu est plutôt palpitant, une chouette expérience ludique et...

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  4/5

  Conservas

  Avis :

  J'ai récemment découvert (la VO de) Conservas, un jeu solo de pêche durable, et je dois dire que j'ai été agréablement surpris. Le jeu est plutôt palpitant, une chouette expérience ludique et agréable. J'ai adoré la mécanique de gestion de ressources et de placement d'ouvriers, qui est à la fois simple et profonde.

  Ce que j'ai particulièrement apprécié, c'est le thème du jeu. Il est rafraîchissant de voir un jeu qui aborde des questions environnementales importantes comme la surpêche et la pollution plastique. Cela donne au jeu une dimension supplémentaire qui le rend d'autant plus intéressant. De plus, les illustrations sont top et le matériel de jeu est de grande qualité. La direction artistique est un véritable coup de cœur !

  Si vous cherchez un jeu solo qui est à la fois divertissant et qui vous fera réfléchir, je vous recommande vivement Conservas. C'est un jeu que j'ai beaucoup apprécié et que je continuerai à jouer dans le futur.

  En bref : un petit bijou ludique, à la fois beau, intelligent et en mode relax !

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  4/5

  Conservas

  Avis : J'ai récemment découvert Conservas, un jeu solo de pêche durable, et je dois dire que j'ai été agréablement surpris. Le jeu est plutôt palpitant, une chouette expérience ludique et agréable. J'ai...

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  4/5

  Conservas

  Avis :

  J'ai récemment découvert Conservas, un jeu solo de pêche durable, et je dois dire que j'ai été agréablement surpris. Le jeu est plutôt palpitant, une chouette expérience ludique et agréable. J'ai adoré la mécanique de gestion de ressources et de placement d'ouvriers, qui est à la fois simple et profonde.

  Ce que j'ai particulièrement apprécié, c'est le thème du jeu. Il est rafraîchissant de voir un jeu qui aborde des questions environnementales importantes comme la surpêche et la pollution plastique. Cela donne au jeu une dimension supplémentaire qui le rend d'autant plus intéressant. De plus, les illustrations sont top et le matériel de jeu est de grande qualité. La direction artistique est un véritable coup de cœur !

  Si vous cherchez un jeu solo qui est à la fois divertissant et qui vous fera réfléchir, je vous recommande vivement Conservas. C'est un jeu que j'ai beaucoup apprécié et que je continuerai à jouer dans le futur.

  En bref : un petit bijou, à la fois beau, intelligent et relaxant !

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  4/5

  The Gang

  Avis : J'ai craqué pour la superbe boîte de The Gang, séduit par son concept original de poker coopératif. L'idée m'intriguait : un jeu de poker sans bluff où la communication est limitée ? Pourquoi pas !...

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  4/5

  The Gang

  Avis :

  J'ai craqué pour la superbe boîte de The Gang, séduit par son concept original de poker coopératif. L'idée m'intriguait : un jeu de poker sans bluff où la communication est limitée ? Pourquoi pas !

  Après plusieurs parties, je dois avouer que mes sentiments sont partagés. D'un côté, j'apprécie vraiment le matériel de qualité et le format compact parfait pour les soirées jeux. Les règles sont simples à comprendre et les parties sont rapides (environ 30 minutes). À 4 joueurs, on arrive à trouver un certain rythme et quelques moments de tension amusants.

  Mais voilà, je ne peux pas m'empêcher d'être un peu déçu. Le thème du braquage semble plaqué artificiellement sur les mécaniques, et l'absence de bluff (l'essence même du poker !) laisse un goût d'inachevé. La communication limitée, plutôt que d'ajouter du piment, devient parfois plus frustrante qu'amusante.

  Pour être honnête, si vous êtes fan de poker classique, vous risquez d'être déçu. Par contre, si vous adorez les jeux coopératifs à communication limitée comme The Crew, et que vous cherchez une expérience différente sans trop d'attentes, vous pourriez y trouver votre compte.

  En bref : Un jeu correct qui ne révolutionne pas le genre, mais qui peut offrir quelques moments sympas avec la bonne équipe. À tester avant d'acheter, si possible !

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  5/5

  SETI: Search for Extraterrestrial Intelligence

  Avis : Alors voilà, on s'est lancé dans l'aventure SETI : À la Recherche d'Intelligence Extraterrestre, et autant vous dire qu'on a eu l'impression de décoller pour une vraie mission spatiale ! Le pitch ?...

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  5/5

  SETI: Search for Extraterrestrial Intelligence

  Avis :

  Alors voilà, on s'est lancé dans l'aventure SETI : À la Recherche d'Intelligence Extraterrestre, et autant vous dire qu'on a eu l'impression de décoller pour une vraie mission spatiale ! Le pitch ? Vous êtes à la tête de votre propre centre de recherche, avec un plateau de jeu qui tourne (oui, oui, il tourne !) pour représenter le système solaire. Votre but ? Capter des signaux d'aliens, rien que ça ! Franchement, le jeu est magnifique, avec ses illustrations à couper le souffle et ses cartes qui nous plongent direct dans l'ambiance "exploration spatiale". On se croirait presque dans un film de science-fiction !

  Bon, on ne va pas se mentir, SETI n'est pas le genre de jeu qu'on sort pour une petite partie rapide entre deux portes. C'est du costaud, du lourd, du "réfléchis bien avant d'agir" ! Il faut gérer ses ressources, développer ses technologies, analyser les données... Bref, ça cogite sévère ! On a passé nos premières parties à se gratter la tête, à relire les règles, à se demander si on faisait bien les choses. Mais petit à petit, on a commencé à comprendre les subtilités du jeu, et là, c'est devenu vraiment passionnant. Par contre, si vous cherchez un jeu avec beaucoup d'interaction, ce n'est peut être pas trop ça. On est plus chacun dans son coin à scruter l'espace.

  C'est un jeu qui demande de la patience, c'est sûr, mais qui récompense vraiment l'investissement. Quand on commence à maîtriser les mécaniques, qu'on lance ses sondes, qu'on scanne les planètes et qu'on tombe enfin sur une "carte découverte"... là, on a vraiment l'impression de faire une découverte majeure ! Et puis, le fait que le jeu soit inspiré d'un vrai programme scientifique, ça ajoute une dimension supplémentaire, on se sent un peu comme des pionniers de l'espace.

  Alors oui, SETI est un jeu exigeant, peut-être même un peu intimidant au début, mais si vous aimez les défis, que vous avez envie d'une expérience de jeu unique et immersive, et que l'espace vous fascine, foncez ! Vous ne serez pas déçus du voyage. Nous on a SURKIFFÉ (mais on a également vidé notre réserve d'aspirine pour y jouer).

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  5/5

  SETI : Recherche d’Intelligence Extraterrestre

  Avis : Alors voilà, on s'est lancé dans l'aventure SETI : À la Recherche d'Intelligence Extraterrestre, et autant vous dire qu'on a eu l'impression de décoller pour une vraie mission spatiale ! Le pitch ?...

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  5/5

  SETI : Recherche d’Intelligence Extraterrestre

  Avis :

  Alors voilà, on s'est lancé dans l'aventure SETI : À la Recherche d'Intelligence Extraterrestre, et autant vous dire qu'on a eu l'impression de décoller pour une vraie mission spatiale ! Le pitch ? Vous êtes à la tête de votre propre centre de recherche, avec un plateau de jeu qui tourne (oui, oui, il tourne !) pour représenter le système solaire. Votre but ? Capter des signaux d'aliens, rien que ça ! Franchement, le jeu est magnifique, avec ses illustrations à couper le souffle et ses cartes qui nous plongent direct dans l'ambiance "exploration spatiale". On se croirait presque dans un film de science-fiction !

  Bon, on ne va pas se mentir, SETI n'est pas le genre de jeu qu'on sort pour une petite partie rapide entre deux portes. C'est du costaud, du lourd, du "réfléchis bien avant d'agir" ! Il faut gérer ses ressources, développer ses technologies, analyser les données... Bref, ça cogite sévère ! On a passé nos premières parties à se gratter la tête, à relire les règles, à se demander si on faisait bien les choses. Mais petit à petit, on a commencé à comprendre les subtilités du jeu, et là, c'est devenu vraiment passionnant. Par contre, si vous cherchez un jeu avec beaucoup d'interaction, ce n'est peut être pas trop ça. On est plus chacun dans son coin à scruter l'espace.

  C'est un jeu qui demande de la patience, c'est sûr, mais qui récompense vraiment l'investissement. Quand on commence à maîtriser les mécaniques, qu'on lance ses sondes, qu'on scanne les planètes et qu'on tombe enfin sur une "carte découverte"... là, on a vraiment l'impression de faire une découverte majeure ! Et puis, le fait que le jeu soit inspiré d'un vrai programme scientifique, ça ajoute une dimension supplémentaire, on se sent un peu comme des pionniers de l'espace.
  
  Alors oui, SETI est un jeu exigeant, peut-être même un peu intimidant au début, mais si vous aimez les défis, que vous avez envie d'une expérience de jeu unique et immersive, et que l'espace vous fascine, foncez ! Vous ne serez pas déçus du voyage. Nous on a SURKIFFÉ (mais on a également vidé notre réserve d'aspirine pour y jouer).

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  4/5

  Khiva

  Avis : Khiva est un jeu qui emprunte à plusieurs genres : les jeux de pari, avec son mécanisme de l’enchère la plus basse, les jeux de déplacement, avec ses chameaux qui se sautent mutuellement, et les...

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  4/5

  Khiva

  Avis :

  Khiva est un jeu qui emprunte à plusieurs genres : les jeux de pari, avec son mécanisme de l’enchère la plus basse, les jeux de déplacement, avec ses chameaux qui se sautent mutuellement, et les jeux de draft, avec ses échanges de cartes.

  Ce draft, même si le terme peut sembler exagéré, constitue l’une des composantes principales du jeu. C’est le moyen de deviner ou du moins d’essayer d’anticiper les mains des adversaires, mais aussi d’influencer leur jeu, tout en tentant de maîtriser le sien. Le choix de la carte à donner est crucial, puisqu’il peut procurer un avantage au joueur en fonction de la configuration actuelle du plateau, des chameaux et des tapis non validés. Mais il ne faut pas oublier que cette configuration est celle d’avant le tour, et que tout peut changer au cours d’un tour. Il est donc nécessaire d’identifier au mieux la stratégie de l’adversaire pour anticiper. Ce n’est pas une tâche aisée, particulièrement à quatre ou cinq joueurs.

  Le déplacement des chameaux, ou plutôt leur placement et leur ordre de mouvement, sont également stratégiques. Un emplacement occupé par un chameau n’étant pas comptabilisé dans le déplacement d’un autre chameau, le joueur qui aura su placer les chameaux (ou saura profiter des déplacements des autres joueurs) pourra ramener rapidement un chameau dans son palais, à la manière des dames chinoises. Cette gestion des déplacements nécessite de l’anticipation et une certaine souplesse, les adversaires ne jouant pas toujours comme prévu… De la stratégie, certes, mais sans rigidité, en sachant être opportuniste.

  Le mécanisme de pari ajoute à tout cela une part d’incertitude et complexifie les déplacements. Il est naturellement plus sûr de jouer des petites cartes, mais les déplacements sont alors plus longs, et le risque est élevé de ne jamais réussir à amener un chameau jusqu’à son palais. Jouer des cartes fortes, en revanche, c’est aussi risquer de ne jamais gagner, ou de n’avoir que des théières à la fin du jeu, ce qui n’est pas suffisant pour remporter la partie. C’est un subtil équilibre qu’il faut trouver, et les joueurs habitués aux jeux de cartes et au comptage des cartes seront avantagés, d’autant plus que le système de draft permet d’avoir une vision plus large que sa seule main et ce qui a déjà été joué.

  On le comprend aisément, Khiva n’est pas un jeu qui met tout le monde au même niveau. Une table hétérogène risque d’être très déséquilibrée, et certains joueurs pourraient ne pas y prendre de plaisir. Le jeu est accessible à tous, mais pas nécessairement ensemble. On privilégiera les tables homogènes, pour que chacun puisse s’amuser.

  Un jeu de déplacement et de pari, accessible à toutes et à tous, mais préférablement pour une table homogène. Khiva est comme une théière précieuse : simple en apparence, mais regorgeant de saveurs stratégiques qui ne demandent qu’à être découvertes… à condition d’avoir les bons compagnons de voyage !

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  3/5

  Behind

  Avis : Le concept de Behind m’a vraiment beaucoup séduit ! Une petite boîte rassemblant trois enquêtes en coopératif avec l’ajout de la dimension puzzle, c’est une expérience unique, émoustillante et...

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  3/5

  Behind

  Avis :

  Le concept de Behind m’a vraiment beaucoup séduit ! Une petite boîte rassemblant trois enquêtes en coopératif avec l’ajout de la dimension puzzle, c’est une expérience unique, émoustillante et innovante. Cela sent à plein nez la pépite ludique qui se déclinera au fil du temps, comme c’est le cas d’Unlock, Echoes, Exit ou d’autres enquêtes de salon dont on attend chaque sortie avec impatience. Un même concept mais des univers différents pour un plaisir de découvertes toujours renouvelé !

  Malheureusement, il y a un « mais », et de taille, qui réside dans la difficulté et la logique d’assemblage. On commence sans difficulté à réunir les carrés entre eux, mais comme nous ne connaissons pas la dimension exacte du rectangle, les connexions et placements sont multiples. Les quelques tuiles connectables d’un point de vue graphique sont tout aussi cohérentes placées à gauche du puzzle qu’à droite, par exemple. La déduction ne porte alors plus sur l’enquête et les indices trouvés comme cela devrait l’être, mais sur la recherche d’une dimension de cadre. Ce qui rendait l’expérience créative, déductive et ludique devient, au bout de 30 minutes de recherche, source de lassitude et d’énervement. Les cartes indices n’aident que peu à progresser. Pour les trois enquêtes, nous nous sommes retrouvés, par désespoir, à devoir faire le puzzle à l’envers pour trouver la solution. C’est vraiment frustrant.

  La démo présentée en festival et disponible en ligne est beaucoup plus ludique et accessible par son nombre de pièces réduit.

  « Le Vol » est l’enquête que nous avons préférée et qui est la plus facile dans la logique de connexion des pièces, malgré le fait que les indices soient absolument sans intérêt pour la progression.

  « Le Professeur » est celle que nous avons le moins aimée à cause du surplus de difficultés inutiles du voyage tridimensionnel, limite incohérent même une fois connecté correctement. Pour couronner le tout, les dialogues écrits très petits entravent clairement la collaboration.

  « Imhotep » est le plus joli esthétiquement, mais à nouveau l’assemblage est un vrai casse-tête, pas forcément cohérent, qui rend l’expérience longue et pénible.

  Pour pouvoir vraiment savourer cette nouvelle expérience prometteuse, nous aurions aimé avoir :

  • La taille du rectangle recherché dès le départ
  • Des éléments d’indices éclairants qui explicitent, par exemple, le positionnement de certaines pièces clés, permettant de déduire le placement des pièces suivantes
  • Une introduction plus importante à l’univers visité pour une meilleure immersion
  • Un texte de clôture de l’histoire qui permette de confirmer de manière narrative les déductions de l’enquête

  Le jeu est idéal à deux ou trois personnes. Seul, sans collaboration, l’intérêt est moindre à mes yeux. Au-delà de trois personnes, la taille des pièces ne permet plus l’implication égale de chacun et chacune autour de la table.

  Un concept innovant et créatif qui saura séduire les adeptes d’enquêtes de salon, à condition de revoir impérativement le mécanisme des indices et la trame narrative.

  Tel un diamant brut qui attend encore d’être poli, Behind brille par son originalité mais se heurte à ses propres ambitions. Une pépite en devenir qui nécessite encore quelques ajustements pour révéler tout son éclat.

  Pas mal. Une pépite ludique en devenir. En l'état, c'est perfectible !

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  4/5

  Chandigarh

  Avis : Chandigarh n’est pas un jeu à mettre entre toutes les mains. S’il peut sembler classique de premier abord, avec ses mécaniques de placement et de gestion de ressources, c’est dans sa gestion du...

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  4/5

  Chandigarh

  Avis :

  Chandigarh n’est pas un jeu à mettre entre toutes les mains. S’il peut sembler classique de premier abord, avec ses mécaniques de placement et de gestion de ressources, c’est dans sa gestion du score que le jeu va amener un réel changement. Il ne suffit pas de remplir un contrat pour marquer des points, il faut aussi savoir le sortir au bon moment. Et comme il n’est pas possible de le sortir comme on le souhaite, il va parfois falloir faire des choix difficiles, entre sortir une carte maintenant pour pouvoir hypothétiquement marquer des points plus tard, ou la conserver afin d’augmenter sa valeur, en prenant le risque de ne pas réussir à marquer les points si elle reste coincée au milieu de son jeu.

  De même, il faut savoir faire des choix au niveau des bâtiments que l’on va prendre, afin de pouvoir avoir les bons bâtiments, ceux qui correspondent aux contrats que l’on veut scorer. Mais il faut aussi savoir gérer le stock de bâtiments restants, pour déclencher ou non la fin de partie. Il peut être intéressant de la déclencher plus tôt si l’adversaire peut potentiellement marquer beaucoup de points en deux tours. Cette gestion de fin de partie, ainsi que le choix des cartes projets lors de l’action « Prendre une nouvelle carte » vont créer une interaction relative, dans un jeu qui n’en a pas vraiment autrement. Cela force les joueurs et joueuses à rester attentifs au score et à la stratégie des adversaires. Il faudra donc savoir « lire » les intentions des autres, au travers notamment de leurs cartes projets et de leurs bâtiments. Il est possible de gêner les autres en se plaçant sur un carrefour convoité (à condition que l’autre ne puisse pas y accéder en passant) et en déplaçant les spécialistes lors de leur « prise ».

  Un joueur ou une joueuse qui restera concentré sur son propre jeu, sans tenir compte des autres, ne pourra pas profiter des opportunités qui se présentent, et elles se présentent. Chandigarh est un jeu qui fait la part belle aux opportunistes, ceux qui savent adapter leur stratégie pour profiter des erreurs ou offrandes faites par les autres. Mais il faut aussi savoir planifier à plus ou moins long terme et capitaliser sur les bâtiments déjà placés.

  Certaines cartes ne seront pas du tout intéressantes à prendre vers la fin de la partie, leurs conditions étant trop compliquées et risquées à ce point du jeu, alors que d’autres seront des mines de points. Identifier ces typologies de cartes et les utiliser correctement n’est pas forcément à la portée de tout le monde et demande une certaine habitude.

  Chandigarh est annoncé à partir de 10 ans, mais la complexité du jeu et l’ensemble des possibilités me paraissent élevés pour cet âge. Il me semble que le jeu s’adresse plus à un public averti et pas à un public familial. Et c’est sans doute là que le bât blesse. Parce que l’éditeur paraît avoir fait le choix d’un marketing grand public, ce qui risque de créer quelques surprises.

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  4/5

  Chandigarh

  Avis : Chandigarh n’est pas un jeu à mettre entre toutes les mains. S’il peut sembler classique de premier abord, avec ses mécaniques de placement et de gestion de ressources, c’est dans sa gestion du...

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  4/5

  Chandigarh

  Avis :

  Chandigarh n’est pas un jeu à mettre entre toutes les mains. S’il peut sembler classique de premier abord, avec ses mécaniques de placement et de gestion de ressources, c’est dans sa gestion du score que le jeu va amener un réel changement. Il ne suffit pas de remplir un contrat pour marquer des points, il faut aussi savoir le sortir au bon moment. Et comme il n’est pas possible de le sortir comme on le souhaite, il va parfois falloir faire des choix difficiles, entre sortir une carte maintenant pour pouvoir hypothétiquement marquer des points plus tard, ou la conserver afin d’augmenter sa valeur, en prenant le risque de ne pas réussir à marquer les points si elle reste coincée au milieu de son jeu.

  De même, il faut savoir faire des choix au niveau des bâtiments que l’on va prendre, afin de pouvoir avoir les bons bâtiments, ceux qui correspondent aux contrats que l’on veut scorer. Mais il faut aussi savoir gérer le stock de bâtiments restants, pour déclencher ou non la fin de partie. Il peut être intéressant de la déclencher plus tôt si l’adversaire peut potentiellement marquer beaucoup de points en deux tours. Cette gestion de fin de partie, ainsi que le choix des cartes projets lors de l’action « Prendre une nouvelle carte » vont créer une interaction relative, dans un jeu qui n’en a pas vraiment autrement. Cela force les joueurs et joueuses à rester attentifs au score et à la stratégie des adversaires. Il faudra donc savoir « lire » les intentions des autres, au travers notamment de leurs cartes projets et de leurs bâtiments. Il est possible de gêner les autres en se plaçant sur un carrefour convoité (à condition que l’autre ne puisse pas y accéder en passant) et en déplaçant les spécialistes lors de leur « prise ».

  Un joueur ou une joueuse qui restera concentré sur son propre jeu, sans tenir compte des autres, ne pourra pas profiter des opportunités qui se présentent, et elles se présentent. Chandigarh est un jeu qui fait la part belle aux opportunistes, ceux qui savent adapter leur stratégie pour profiter des erreurs ou offrandes faites par les autres. Mais il faut aussi savoir planifier à plus ou moins long terme et capitaliser sur les bâtiments déjà placés.

  Certaines cartes ne seront pas du tout intéressantes à prendre vers la fin de la partie, leurs conditions étant trop compliquées et risquées à ce point du jeu, alors que d’autres seront des mines de points. Identifier ces typologies de cartes et les utiliser correctement n’est pas forcément à la portée de tout le monde et demande une certaine habitude.

  Chandigarh est annoncé à partir de 10 ans, mais la complexité du jeu et l’ensemble des possibilités me paraissent élevés pour cet âge. Il me semble que le jeu s’adresse plus à un public averti et pas à un public familial. Et c’est sans doute là que le bât blesse. Parce que l’éditeur paraît avoir fait le choix d’un marketing grand public, ce qui risque de créer quelques surprises.