flag_enflag_fricon_affiliationicon_cardsicon_charactersicon_chequeicon_coeuricon_compteicon_diceicon_discounticon_facebookicon_figurineicon_filtericon_gifticon_helmeticon_instagramicon_lightningicon_meeple_circleicon_meepleicon_meeplesicon_megaphoneicon_opinion-bubbleicon_pandaicon_paniericon_pen-brushicon_percenticon_playicon_postmanicon_ribbonicon_rocketicon_sherifficon_smiley-negativeicon_smiley-positiveicon_sorticon_staricon_swordsicon_tankicon_thumbsicon_top-gamesicon_towericon_twittericon_videoicon_wishlisticon_youtubeillus_bankwireillus_bubbleillus_cashondeliveryillus_cb_paypalillus_CBillus_chequeillus_rating-starslogo_paypallogo_philibert_noel_bonnetlogo_philibert_noel_tabletlogo_philibert_noellogo_philibertlogo_ukoo

Escape Game au Manoir Hanté

AUZ-9782733884263

  • French
  • From 8 years old
  • less than 30mn
  • 1 to 4 player(s)

Les avis ludiques sur ce jeu

  • Note globale
    4.6/5*
    *Moyenne pondérée calculée sur base de la moyenne générale de la boutique
  • Bloggers (1)
    5/5

29,95 €

Available

Shipping from 1.95€ - Free from 60€ (metropolitan France)

Add to a list:

Wishlists

Language(s) French
Overall score 4.6
Editor Auzou

Ludochrono

Ce jeu est conseillé par 1 de nos Bloggers

Les Bloggers ont donné une note de 5/5 sur ce produit
5/5
  • Ce jeu a été joué et recommandé par Escape Groom, voici son avis :

    5/5

    Il y a près de 3 ans, sortait un jeu de société escape pour enfants chez Auzou Jeux, Escape Game au château. Le concept de base nous avait emballé avec la construction d’une structure dans laquelle on déplace son personnage. Malheureusement, le résultat n’était pas à la hauteur de nos attentes avec un gameplay quelconque et trop scolaire qui lui aurait valu un taux de satisfaction autour de 67% selon notre système de notation actuel.

    Coïncidence, un auteur que nous suivons et dont nous apprécions les livres-escape, Vincent Raffaitin, se colle à la conception du second opus chez ce même éditeur avec Escape Game au manoir, reprenant l’idée d’une bâtisse en carton dans laquelle évoluer. Pour quel résultat ? Le verdict est sans appel, les deux jeux n’ont en commun que cette bonne idée de décors en 3D et le fait de s’y déplacer, le but étant d’en sortir comme dans tout bon escape game. Pour le reste, on est en progrès sur tous les aspects.

    Le premier est le récit qui n’a pas été oublié cette fois-ci. Nous avons un contexte, on sait pourquoi on est dans le manoir. Les cartes sont, cette fois-ci, disposées dans une petite niche aménagée dans la boite de jeu qui sert de fondations à la bâtisse. Elles ne viennent pas polluer les pièces, aidant ainsi à l’immersion. Ce qui viendra par contre occuper les différents lieux que vous visiterez, ce sont des accessoires cartonnés que le scénario vous indiquera de placer au moment opportun, et ça, c’est encore un point qui permet de se laisser porter par le récit, de même que de petits volets cartonnés sur les murs qu’on peut manipuler permettant d’ouvrir des placards ou toute autre cachette.

    La fouille fait en effet son apparition dans ce scénario et est essentielle, comme dans une vraie salle d’escape. Il y aura un fil rouge dans l’observation avec des objets d’un même type à retrouver dans chaque pièce, des bonbons par exemple dans le scénario Halloween. Ces objets vous aideront même dans certaines énigmes localisées ou permettront un comptage de points pour acter de votre victoire ou non en fin de partie. Ils seront matérialisés par des éléments à dépuncher de pages prédécoupées à sortir du livret principal. Je parlais d’énigmes localisées, il y en aura en effet une par pièce avec un objectif bien défini. Certaines feront de nouveau appel à de l’observation, et d’autres à de la réflexion pure. Contrairement à la première boite avec le château, qui reposait sur des questions très scolaires et répétitives dans la forme, nous sommes ici dans quelque chose de bien plus varié et intégré à l’histoire.

    L’ensemble forme quelque chose de plus cohérent. Les dix scénarios proposent une bonne rejouabilité, surtout qu’avec de jeunes enfants, lorsqu’on arrive à la 10ème aventure de la boite, il y a de fortes chances pour qu’ils aient partiellement oublié la première, le temps aidant. Les parties ne sont pas trop longues pour permettre de conserver l’attention des plus jeunes, nous avons mis de notre côté une bonne demi-heure. L’estimation d’âge de 8 ans est plutôt juste, notamment sur la partie réflexion, mais le mini groom de 6 ans a pu aider dans les phases d’observation et a même été le plus rapide sur une des énigmes. Il a aussi été mis à contribution sur les interactions avec le décor qui ont été une bonne surprise. Il est important de noter que ce jeu se pratique sans aucun recours à la technologie.

    Parce qu’on est un peu pinailleurs, il faut bien relever les quelques points qui peuvent encore être améliorés. Les éléments à détacher du livret sont en papier, ce n’est pas gênant, mais ça les rend plus fragiles lorsqu’on les désolidarise, il vaut donc mieux que ça soit fait par un adulte avec soin pour ne pas déchirer les objets, certains ayant des formes plus délicates à manipuler comme les deux extrémités des bonbons. Quelques rares énigmes peuvent être aussi un peu plus dures à appréhender pour des très jeunes, alors qu’elles sont classiques pour un adulte, tel le code des templiers. Dans ce cas précis, le rôle de Game Master dont héritent les parents prend tout son sens et c’est l’occasion de les aiguiller subtilement. Enfin, comme souvent, pour une meilleure immersion encore, on aurait aimé un petit QR code nous renvoyant à une playlist d’ambiance.

    Au final, nous avons pris beaucoup de plaisir à jour cet Escape Game au manoir. Il représente une progression colossale par rapport au premier opus, Escape Came au château. Les axes d’amélioration sont multiples (qualité de fabrication, assemblage de la structure, meilleures énigmes…), mais c’est l’apport de la narration qui fait la différence la plus notable, celle-ci donnant un ordre et du sens aux énigmes et aux diverses interactions avec la structure. Nous n’avons plus l’impression d’enchainer des questions trop scolaires au point d’être décontextualisées de l’aventure, et cela change du tout au tout l’intérêt des enfants. Pour moi, c’est dans cette direction qu’il faut continuer de travailler en poussant encore un peu plus les curseurs. Auzou étant, initialement, un éditeur de livres pour enfants, il ne doit pas oublier de faire voyager ces derniers en racontant une histoire.

Vous devez être identifié pour soumettre des avis.

*See our Shipping Conditions