Kitara : à la découverte de la mythologie de la région des grands lacs africains
J’avais pu avoir un aperçu de Kitara lors du salon d’Essen 2019, on peut dire que cela fait un moment qu’ils y réfléchissent. Et, cela se ressent dans le jeu. Actuellement, nous avons, malheureusement, trop souvent vu des jeux sortir sans presqu’aucune relecture (on dirait). Dernièrement, un petit jeu a fait pas mal parler de lui. Je trouve cela assez dommage.
Ici, ce n’est pas le cas. Le jeu est bien fini même s’il y a une coquille dans les règles relevées par le Monk du monde ludique aka Steve ^^ J’ai pris la peine d’envoyer une mail à l’éditeur afin de lui signaler. Par retour d’email, il m’a mentionné que cela avait relevé mais il n’y avait pas eu la correction. Pour la seconde édition du jeu, le petit souci sera résolu. L’erreur n’empêche pas de jouer et d’apprécier le gameplay rafraîchissant. C’est par rapport au comptage des tours.
Il y a deux points forts dans la mécanique du jeu :
L’action déterminée par les cartes que nous sélectionnons dans la rivière. Cela change des cartes que l’on garde en main ou que l’on défausse pour les jouer. Ici, le fait de construire ses actions est très chouette. Le fait de voir les cartes de l’autre permet d’anticiper un tant soit peu ces actions.
L’absence d’éjection du plateau par l’autre. On est dans un va et vient dans un joli équilibre. Sans pour autant passer son temps à laminer son adversaire et rendre le retour impossible. On n’a jamais le sentiment de perdre même à deux joueurs. Le joueur battant en retraite peut faire le choix de se placer où il le souhaite dans l’une des cases adjacentes d’où il est chassé.
L’avis de Steve
Quand Renaud m’a dit qu’on allait jouer à Kitara, ma curiosité était instantanément titillée vue la fraicheur que dégage la boîte. En effet, j’ai directement pensé à la boîte de Little Town également édité chez Iello mais aussi à Parks. Peut-être dû au format de la boîte presque similaire de ces deux jeux mais surtout, je pense, grâce aux illustrations de Miguel Coimbra (illustrateur assez prolifique dans le milieu du jeu de société à qui l’on doit 7 wonders, et plus récemment smallword of warcraft).
A l’ouverture de la boite, on s’aperçoit directement qu’il y a trois plateaux de jeu (pour 2, 3 et 4 joueurs). Les plateaux reflètent très bien le fait que l’on soit en Afrique et les différents territoires sont délimités un peu à la smallword justement. Je ne me souviens plus trop du thermoformage, par contre les meeples et les jetons sont juste très beaux et je trouvais plutôt agréable de les manipuler.
Même la couleur du sac dans lequel on pioche les jetons est judicieusement choisie. La petite cerise sur le gâteau aurait été que les meeples soient différents en fonction du royaume (couleur) que l’on incarne. Mais je tiens à souligner un très beau travail d’édition. Encore une fois, les illustrations sur les cartes des différents royaumes sont vraiment magnifiques et elles servent également d’aide de jeu, ce qui est un plus et aide vraiment afin d’avoir une lecture claire des différentes phases de jeu.
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