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Gus&Co, swiss game critics blog, analyze the playful game and its live-action events. Life would suck so much without games.
Unlock ! Short Adventures : Red Mask
Avis : Le scénario Red Mask est un tourbillon épique et haletant qui nous plonge au cœur d’une ambiance hispanique héroïque intense, rappelant les hauts faits de Zorro. L’intrigue palpitante nous fait...
4/5
Unlock ! Short Adventures : Red Mask
Avis :
Le scénario Red Mask est un tourbillon épique et haletant qui nous plonge au cœur d’une ambiance hispanique héroïque intense, rappelant les hauts faits de Zorro. L’intrigue palpitante nous fait traverser des épisodes et scènes bouillonnantes.
Mais. Malgré cette profusion d’énergie et de passion, le scénario souffre par moments d’un certain manque de cohérence et de fluidité dans les énigmes qui peut dérouter. Et ralentir, surtout. On se trouve souvent bloqués. Oui, à n’en pas douter, de toute évidence on a bien affaire ici à un scénario de difficulté 3 sur 3 !
Ce foisonnement d’énigmes, bien qu’exaltant, peut parfois se transformer en une toile complexe et embrouillée. L’épopée devient par moments un dédale où l’on doit se frayer un chemin avec effort. Toutefois, cette densité, ludique, contribue également à l’aspect grandiose de l’aventure. On en ressort heureux, mais lessivés. Mais heureux.
Je dois bien l’admettre, Red Mask est une épopée exubérante et souvent déroutante qui peut parfois sembler brouillonne, mais qui reste profondément passionnante. L’univers et le récit est si riche et vibrant qu’on peut facilement lui pardonner les moments où la trame narrative et où les énigmes se font plus confuses.
Finalement, Red Mask est un scénario qui, malgré ses quelques ralentissements, et à force de nombreux froncements de sourcils et de grattements de crâne, réussit à captiver et à nous transporter dans un univers et une aventure héroïques.
Très bon !
Unlock ! Short Adventures : Meurtre à Birmingham
Avis : Clairement le meilleur scénario des trois Unlock! Short de l'été 2023. Épique, haletant, tendu, avec un très bon narratif. Meurtre à Birmingham est, selon moi, un véritable bijou ludique que chaque...
5/5
Unlock ! Short Adventures : Meurtre à Birmingham
Avis :
Clairement le meilleur scénario des trois Unlock! Short de l'été 2023. Épique, haletant, tendu, avec un très bon narratif. Meurtre à Birmingham est, selon moi, un véritable bijou ludique que chaque amateur de suspense, d’Unlock et/ou de jeux de société se doit d’essayer. L’aventure est un mélange riche de mystère, de complexité, d’énigmes et de tension qui saura satisfaire les fans (de jeux, de thrillers, de Peaky Blinders, d’Unlock!, d’histoires de pègre. Cochez la ou les options correspondantes) les plus exigeants.
Cette aventure parvient à établir une atmosphère dense et oppressante, imprégnant chaque carte, chaque rebondissement d’un sentiment palpable d’incertitude et de danger, tout en nous guidant à travers les ruelles sombres et poisseuses de Birmingham en 1920.
La grandeur de Meurtre à Birmingham réside dans sa capacité à renverser le cœur de la mécanique Unlock!, pour nous faire vivre l’épique au coin de la rue. Mais je n’en dirai pas plus.
Avec cette boîte, ce scénario, Meurtre à Birmingham parvient à l’impensable, renouveler Unlock! Et nous plonger dans un récit à suspense mâtiné de caractère et d’atmosphère. En un mot, Meurtre à Birmingham est un tour de force épique, technologique, ludique qui vous laissera sans voix, le souffle court, réclamant encore plus. Des scénarios Unlock! pareils, on en veut souvent, plus ! Vous pouvez craquer.
Grandiose !
Unlock ! Short Adventures : Le Chat de M. Schrödinger
Avis : C’est du gros, gros, gros n’importe quoi ! Vous aimez les chats ? Vous aimez les calculs ? Vous aimez penser « out-of-the-box » (c’est le cas de le dire) ? Vous aimez la physique quantique (qui...
4/5
Unlock ! Short Adventures : Le Chat de M. Schrödinger
Avis :
C’est du gros, gros, gros n’importe quoi ! Vous aimez les chats ? Vous aimez les calculs ? Vous aimez penser « out-of-the-box » (c’est le cas de le dire) ? Vous aimez la physique quantique (qui n’aime pas la physique quantique ???) ? Vous allez vous régaler ! Ce scénario est du pur WTF qui part dans tous les sens.
Je suis toujours en train de chercher le côté narratif. Car il n’y en a pas vraiment un. On fait mumuse pendant une trentaine de minutes avec le chat de M. Schrödinger. Mais qu’est-ce c’est fun !
Il faut vraiment voir ce scénario comme une aventure folle, frénétique et fun qui mettra vos synapses en lambeaux. À noter que les quelques utilisations de l’appli, il y en a très peu dans ce scénario, fonctionnent bien et sont impressionnantes !
Unlock ! Short Adventures : Le Chat de M. Schrödinger ne se contente pas de défier les conventions, mais qui les démantèle carrément, pour en reconstruire une aventure faite de fantaisie, de fun et de folie. À chaque carte, une surprise, un fou rire, une étincelle d’absurde. C’est une virée ludique débridée dans un univers où la réalité est un cadre élastique, constamment plié et tordu en formes nouvelles et inattendues.
Ce Unlock ! Short Adventures : Le Chat de M. Schrödinger orchestre une cacophonie jubilatoire d’énigmes excentriques et capillotractées défilant à travers les cartes qui crépitent avec une énergie frénétique.
Le Chat de M. Schrödinger nous rappelle que les jeux de société, comme… la vie, peuvent et doivent être un espace de jeu (c’est le cas de le dire), d’exploration, de rires et d’étonnement. Unlock Short Adventures : Le Chat de M. Schrödinger est un festival des sens, un tourbillon d’étrangetés fascinantes qui nous englobe dans un rire et un délire contagieux. Une invitation à embrasser la folie, à bousculer nos idées reçues, et à se laisser emporter dans une danse ludique effrénée.
Magnifiquement absurde, joyeusement délirante, préparez-vous à monter dans un tour de montagnes russes (on a encore le droit de parler de « montagnes russes » en 2023 ?) à travers l’univers débridé de la physique quantique (le truc pas très forcément ludique, ni… sexy ?), où la seule limite est votre volonté de lâcher prise et de rire aux éclats. De lâcher prise, surtout. Plongez dans cette aventure sans exigence ni attente, mais avec curiosité, gaieté et créativité. Vous n’en sortirez pas indemne.
Très bon scénario. Très fou, très fun, très frais, toutefois sans narratif. Du très grand n’importe quoi délire et délirant !
Avis : Revive offre un éventail de stratégies possibles. Avec six factions disponibles, chacune avec une version de base et avancée, les joueurs et les joueuses ont de multiples façons de construire leur...
4/5
Avis :
Revive offre un éventail de stratégies possibles. Avec six factions disponibles, chacune avec une version de base et avancée, les joueurs et les joueuses ont de multiples façons de construire leur machine, de sélectionner des cartes, et de décider des chemins à prendre. Gérer ses ressources est essentiel, car elles sont nécessaires pour explorer, peupler, et construire des bâtiments.
Les joueurs et les joueuses qui apprécient les jeux de stratégie de poids moyen à lourd trouveront que Revive offre de nombreuses options et une profondeur de gameplay. L’aspect d’exploration est intéressant, bien qu’il ne soit pas aussi prépondérant qu’il pourrait l’être. Les factions sont uniques et ajoutent beaucoup de saveur au jeu.
Revive, un jeu de société post-apocalyptique, propose un mélange complexe de mécanismes de gestion des ressources, de construction de moteurs et de cartes multi-usages. Voici mes impressions, critiques et analyses.
Ce qui ressort de mon expérience de nos multiples parties de Revive, c’est mon appréciation du mécanisme de jeu de cartes. Je le trouve prenant, original, de offrir une myriade d’options stratégiques.
L’aspect de construction de moteur du jeu est, selon moi, un autre point fort. La mécanique des pistes technologiques est excellente !
Mais également, je dois le relever, le système de ressources est complet et bien conçu, offrant diverses options et stratégies. La gestion des ressources est équilibrée avec de multiples chemins vers la victoire.
Revive comprend également un mode campagne. Mais je dois être honnête, mon impression est plus que mitigée. Alors oui, le contenu supplémentaire qui se débloque progressivement est fun, avec son petit côté qui taquine ma dopamine, mais finalement, j’ai trouvé ce mode campagne… inutile et mineur. Accessoire.
Côté interaction, il faut le souligner, Revive induit des interactions positives à la table. Nous sommes encouragés à créer des opportunités pour les autres et à collaborer dans un contexte optimiste de reconstruction post-apocalyptique.
Ou pas du tout.
C’est étrange, mais selon les tablées, les équipes, la configuration, les joueurs et les joueuses, les expériences de jeu peuvent être tout à fait contrastées, voire opposées. Parfois nous avons vécu des parties qui collaient avec tout ce que j’ai écrit plus haut, et parfois, pas du tout ! Selon les interactions, les stratégies, les manières de jouer, Revive peut tout à fait lorgner du côté de ces jeux Solo-Multi « à la Earth« . Chacun et chacune dans son coin de plateau post-apo.
Un gros point faible, selon moi, est l’intégration du thème, post-apo. Revive est du pur Cli-Fi ! Bien que le jeu se présente avec un thème post-apocalyptique, ce thème m’a paru déconnecté des mécanismes de jeu. L’ambiance post-apocalyptique n’est pas bien représentée par les actions du jeu. Revive n’est de loin pas un jeu narratif, immersif. On est bien ici dans un jeu mécanique, pas épique.
Alors oui, l’un des défis de Revive est sa complexité. Avec beaucoup d’informations à absorber, il peut être difficile d’initier les nouveaux joueurs et joueuses. Cette complexité peut nécessiter plusieurs parties pour maîtriser les mécanismes et les combinaisons de cartes.
Toutefois, on n’est pas dans un jeu ultra-core non plus, le jeu n’est pas trop difficile à comprendre et que le livret de règles est relativement facile à suivre. À mes yeux. Mais suis-je une référence, vu mon goût immodéré pour les gros jeux velus (mais pourquoi emploie-t-on ce terme ?) ?
Revive est un jeu de stratégie, de développement et de gestion de ressources prenant. Si vous kiffez, comme moi, ce genre de jeux, son gameplay stratégique avec des options abondantes et un mécanisme de cartes solide vous plaira.
Mais. Si vous cherchez un thème immersif et cohérent ou si vous préférez des jeux moins complexes, Revive ne sera clairement pas votre kiff. En fin de compte, le choix de plonger dans le monde de Revive dépendra des préférences personnelles et de ce que l’on recherche dans un jeu de société.
Très bon !
Avis : Simplicity, comme son nom l’indique, est remarquablement simple à comprendre. Les règles peuvent être expliquées en moins de 10 minutes; elles sont claires et concises, avec des exemples illustrant...
3/5
Avis :
Simplicity, comme son nom l’indique, est remarquablement simple à comprendre. Les règles peuvent être expliquées en moins de 10 minutes; elles sont claires et concises, avec des exemples illustrant le calcul des points. C’est un excellent jeu pour initier les familles aux jeux de société modernes.
Simplicity offre une composante de stratégie et de planification qui est intéressante sans être trop complexe, agrémentée d’une dose maîtrisable de hasard. Les joueurs doivent non seulement placer astucieusement leurs bâtiments sur la carte, mais également coopérer dans une certaine mesure avec leurs adversaires pour augmenter leur score de points de victoire par quartier.
Le choix stratégique de commencer un tour en sélectionnant la tuile la plus intéressante doit être soigneusement pesé en considérant les points bonus non négligeables accordés à l’équipe qui termine le tour.
Sur le plan des illustrations, le jeu semble être un vestige des années 2000. Les graphismes ne sont ni accueillants ni modernes; certains pourraient même les qualifier de démodés. À titre de comparaison, même Carcassonne, à l’époque, avait un aspect plus attrayant.
Cependant, le matériel est de bonne qualité. Une réserve serait sur la longévité des tuiles allongées, qui sont pliées en deux pour le rangement, cela pourrait potentiellement les user prématurément.
Bien que Simplicity n’apporte rien de particulièrement novateur, il est agréable de s’engager dans quelques parties rapides, sans prétention, mais divertissantes.
Cependant, si vous recherchez un jeu qui fonctionne bien pour deux joueurs, il est préférable de chercher ailleurs. Simplicity n’est pas adapté à cette configuration. À partir de 3 ou 4 joueurs, en revanche, le jeu devient intéressant. Notamment, avec ce nombre de participants, il faut être stratégique dans la gestion de ses deux équipes, car la plus performante sera finalement éliminée.
Simplicity est un jeu de placement de tuiles astucieux. Bien qu’il n’offre rien d’extraordinaire, il est parfaitement adapté aux débutants et aux familles, et peut également être un choix plaisant pour les joueurs plus expérimentés à la recherche d’une partie rapide de temps à autre.
Avis : Caesar! est un jeu de placement stratégique. L’objectif est de piéger son adversaire pour l’obliger à placer un jeton qui vous avantagera. Réflexion et planification sont essentielles pour...
4/5
Avis :
Caesar! est un jeu de placement stratégique. L’objectif est de piéger son adversaire pour l’obliger à placer un jeton qui vous avantagera. Réflexion et planification sont essentielles pour maîtriser ce jeu.
C’est également un jeu de duel, où les joueurs et joueuses se confrontent pour contrôler les territoires. La gestion des pouvoirs et du contrôle est un élément clé pour équilibrer le jeu. Parfois, il faut accepter de perdre temporairement pour assurer une victoire à long terme.
Grâce à ses mécanismes, Caesar! requiert la mise en place de stratégies à long terme tout en s’adaptant aux manœuvres de l’adversaire. Ce jeu est destiné aux joueurs et joueuses expérimenté(e)s qui n’ont pas peur de la confrontation directe. Sa durée relativement courte permet d’enchaîner les parties ou d’en disputer une rapidement en attendant des invités.
Ne vous laissez pas tromper par l’esthétique de la boîte, Caesar! est un jeu réussi qui mérite sa place dans votre ludothèque.
Un jeu de placement et de duel captivant, légèrement desservi par l’esthétique de la boîte.
Avis : Archeos Society est un jeu de société captivant conçu par Paolo Mori, édité par Space Cowboys et sorti fin juin 2023. Il s’agit d’un jeu de collection d’ensembles avec une particularité : les...
4/5
Avis :
Archeos Society est un jeu de société captivant conçu par Paolo Mori, édité par Space Cowboys et sorti fin juin 2023.
Il s’agit d’un jeu de collection d’ensembles avec une particularité : les joueuses et joueurs piochent des cartes dans la réserve, un marché de cartes, pour constituer les meilleures équipes d’explorateurs. Les joueurs et joueuses peuvent jouer un set et marquer des points en fonction de sa taille, de son rôle et de sa couleur.
Mais. Et c’est là que réside tout le sel du jeu. Toutes les cartes restantes dans sa main sont placées dans le marché pour que les autres puissent les prendre. Un tour se termine lorsque les trois singes d’or ont été piochés, et après plusieurs manches, le ou la joueuse qui a le plus de points gagne.
Archeos Society, est une refonte du jeu de société Ethnos sorti en 2017. Cette nouvelle version abandonne les elfes et les orcs pour s’aventurer dans le monde fascinant de l’archéologie.
Archeos Society n’est pas seulement un simple remaniement d’Ethnos. Avec la tension d’une fin de saison toujours imminente à chaque carte Singe piochée et une multitude de personnages aux capacités spéciales diverses à explorer, le jeu offre une grande rejouabilité.
On peut s’attendre à des choix stratégiques et à une grande variété de stratégies potentielles grâce aux différents personnages et leurs pouvoirs uniques. Car il faut savoir que le type de carte, de personnage qui « ouvre » la série verra sa capacité spéciale activée. De quoi bénéficier d’un avantage, souvent juteux.
Le jeu propose plusieurs familles. Et à chaque partie, on n’en utilise que six. De quoi générer des combos et des sensations différentes en fonction des cartes, des personnages utilisés. On peut jouer, et rejouer, et re-re-rejouer, et tenter, et ressentir diverses expériences de jeu.
Mais les personnages ne sont pas les seuls éléments à apporter une énorme rejouabilité à Archeos Society. Les plateaux également. On les utilise tous, les six. Ces plateaux représentent des lieux de fouille, différents continents, sur lesquels on progresse avec son pion, de quoi marquer des points à chaque fin de saison (2 à 2-3, 3 à plus).
Oui, mais. Chacun de ces plateaux présente deux faces, à chaque fois différente. On peut donc les disposer à sa guise, de quoi jouer à chaque fois différemment.
Alors oui, on joue toujours de la même manière, pioche, pose, mais chaque partie sera différente, et pas seulement en fonction de la pioche de cartes.
À noter que le livret de règles propose plusieurs scénarios, avec des configurations cartes+faces de plateau à utiliser. Mais on peut très bien s’en affranchir et tenter ses propres mélanges.
Et coté interaction ?
Il faut l’admettre, l’interaction est très distante. On joue dans son coin de fouilles, sans vraiment se soucier des autres, sans pouvoir les freiner. On pioche des cartes, on pose des cartes.
L’essentiel de l’interaction se cristallise par les avancées sur les pistes/continents, et sur la piste des points. Alors certes, certains pouvoirs de personnages peuvent impliquer plus ou moins d’interaction, mais Archeos Society lorgne du côté de cette tendance qui se généralise depuis la crise sanitaire des jeux Solo-Multi. On joue ensemble, à plusieurs, mais en vrai, en solo.
Soyons honnêtes, la mécanique de redonner ses cartes non-jouées ne change pas fondamentalement la donne concernant l’interaction.
Et quel est le public visé ?
Archeos Society est conseillé dès 12 ans. Car si le cœur de mécanique est simple et fluide, pioche, pose, encore faut-il maîtriser les différents pouvoirs des personnages, ce qui peut paraître un poil complexe pour de jeunes enfants.
Selon moi, Archeos Society est véritablement destiné à un public Familial+ / ++. Ce qui ne veut, fondamentalement, pas dire grand-chose. Il s’agit d’un jeu fluide, qu’on pourrait penser léger, mais qui cache bien son jeu (c’est le cas de le dire !).
Archeos Society, verdict :
Un thème contre-plaqué, une interaction distante, un cœur de mécanique qui se résume à piocher dans un marché et à jouer des familles de cartes semblables (dit comme ça, on dirait Les Aventuriers du Rail), est-ce une proposition ludique… suffisante ?
Oui, clairement oui.
Alors oui, tout au long de la partie on subit le hasard, du marché, de la pioche, des cartes. Et parfois, souvent, les tours patinent quand le marché est vide et qu’on ne fait que piocher au hasard. Sans trouver ce que l’on recherche. Le jeu perd alors de sa prestance, de son intérêt.
Mais justement, son intérêt est ailleurs.
Si oui, clairement oui, on subit le hasard des cartes, on peut, on doit effectuer de multiples choix, cruciaux. Quelles cartes, quelles familles jouer, et quelles cartes redonner aux autres. Et surtout, sur quelles pistes, quels continents avancer. Et vaut-il mieux jouer peu de cartes pour avancer vite, ou beaucoup de cartes dans la même famille pour rafler plus de points ? Tout l’intérêt du jeu se situe ici : trouver l’équilibre optimal entre vitesse et points.
Avis : Doggerland est un jeu de société complexe et stratégique, qui offre un système de pose d’ouvriers nécessitant planification, gestion et optimisation. En puisant dans la profondeur de son gameplay,...
5/5
Avis :
Doggerland est un jeu de société complexe et stratégique, qui offre un système de pose d’ouvriers nécessitant planification, gestion et optimisation. En puisant dans la profondeur de son gameplay, chaque joueur et joueuse doit prendre des décisions astucieuses, utiliser ses ouvriers à bon escient et gérer habilement ses ressources pour prendre l’avantage.
Le thème du jeu est aussi original qu’immersif, retraçant l’histoire du Doggerland, une région préhistorique aujourd’hui engloutie par la mer (voir plus haut). Au fur et à mesure que la partie se déroule, les joueurs et joueuses se plongent au cœur de cette période historique captivante, ressentant la poussée constante du défi stratégique tout en appréciant le détail historique qui leur est offert. Et ça, franchement, c’est fun ! Et captivant.
Doggerland se distingue aussi par sa grande rejouabilité. Son plateau modulaire offre des possibilités variées et des défis différents à chaque partie. La disposition changeante du plateau nécessite une adaptation constante de la stratégie, faisant en sorte que chaque partie offre une expérience unique. Le jeu propose un système de jouabilité adaptatif qui nous oblige à ajuster nos stratégies en fonction des tuiles qui apparaissent au cours de la partie, ce qui rend chaque partie différente et passionnante.
Les matériaux du jeu sont également d’une qualité impressionnante. Le jeu comprend des figurines d’animaux imprimées de manière impressionnante. L’attention portée aux détails et la qualité du matériel contribuent grandement à l’expérience immersive du jeu, ajoutant un élément tangible à l’immersion thématique.
Enfin, Doggerland se distingue par des règles claires et faciles à comprendre. Le livret de règles comprend même une bande dessinée pour expliquer le fonctionnement du jeu, nous permettant de nous lancer rapidement dans le jeu. Et de manière immersive, nous plongent dans un récit.
Les règles bien structurées facilitent l’apprentissage et permettent de se concentrer sur l’élaboration de leurs stratégies plutôt que de se perdre dans les détails de la mécanique. Un gros, bon point ! Kudos Super Meeple !
Oui, mais.
Malgré ses points forts, je dois toutefois relever quelques aspects qui peuvent refroidir.
D’abord, la durée de la partie peut s’avérer dissuasive pour certaines personne. Le jeu est considéré comme long et parfois répétitif, avec des tours qui se ressemblent et peuvent sembler s’éterniser. Chaque personne peut prendre du temps, beaucoup de temps pour effectuer son tour, ce qui, multiplié par le nombre de personnes, peut allonger considérablement le temps de jeu. Si vous y jouez avec des joueurs et des joueuses qui calculent tout, tout le temps, qui soupèsent chaque action, chaque décision, Doggerland risque bien de s’enliser.
Ensuite, on peut reprocher à Doggerland le soupçon de hasard et la frustration liés à la pioche des tuiles de terrain, aux dés de chasse et aux cartes d’événements. Pour un jeu ample, profond et stratégique, parfois, parfois, on subit un peu (trop ?) le hasard. Et parfois, également, on peut avoir du mal à trouver les ressources nécessaires, ou subir des malus imprévus, de quoi quelque peu affecter notre expérience de jeu. Mais tout dépend de la configuration et de la partie, ce n’est de loin pas une généralité !
Un autre point d’achoppement est la lisibilité du plateau, qui peut laisser à désirer. Les couleurs ternes et les symboles peu visibles peuvent rendre la lecture du plateau difficile. Avec beaucoup de pictos à vérifier dans les règles de jeu, de quoi ralentir les premiers tours, les premières parties. Mais on ne peut pas avoir le mammouth et l’argent du mammouth. Si on cherche un jeu, une expérience ample et profonde, on doit s’attendre et se préparer à s’investir.
Mais je dois l’admettre. Pour les publics débutants, Doggerland peut sembler complexe. Les règles et les stratégies peuvent être difficiles à saisir au premier abord, ajoutant un niveau d’obstacle pour celles et ceux qui découvrent le jeu.
Le plateau de jeu de Doggerland est également de grande taille, nécessitant une table assez large, surtout lorsque le jeu accueille le maximum de quatre personnes. Là, c’est le drame. À moins d’avoir la même table que Vladi. Et là, aucun souci.
En conclusion, bien que Doggerland offre une expérience de jeu stratégique et immersive, il présente également certains défis, notamment en termes de durée de jeu, de hasard, de lisibilité du plateau et de coût, qui peuvent affecter l’expérience globale. N’empêche. Le jeu est vraiment, vraiment réussi !
Le thème fort du jeu, son gameplay adaptatif et ses matériaux de haute qualité en font un jeu passionnant, captivant, à essayer de toute urgence cet été !
Très, très bon !
Avis : « Pacte avec le Diable » est un tour de force stratégique qui captivera les fans de jeux de société recherchant un… défi diabolique. Avec un gameplay exigeant, une thématique riche, et un humour...
3/5
Avis :
« Pacte avec le Diable » est un tour de force stratégique qui captivera les fans de jeux de société recherchant un… défi diabolique. Avec un gameplay exigeant, une thématique riche, et un humour noir, ce jeu est un excellent ajout à toute collection.
La dynamique de groupe est au cœur de l’expérience. Les rôles uniques façonnent les interactions et obligent les joueurs à naviguer habilement entre la négociation, la déduction et la gestion des ressources. Cette tension continue entre coopération et compétition crée un environnement captivant et stimulant.
L’humour joue également un rôle essentiel en équilibrant l’atmosphère intense du jeu. Les touches comiques, présentes tant dans les illustrations que dans le livret de règles, adoucissent la tension et ajoutent une profondeur inattendue à l’expérience de jeu.
Un aspect particulièrement intrigant est le mécanisme d’échange d’âmes. Il pousse les joueuses et les joueurs à s’interroger sur la valeur d’une âme, pas seulement dans l’économie fictive du jeu, mais aussi dans des… contextes plus larges et réels. De quoi susciter des débats spirituelo-poterie à la table ?
Mais. Mais « Pacte avec le Diable » n’est pas exempt de défauts. Sa longueur, sa complexité, sa dépendance à une application et son coût peuvent constituer des obstacles pour certains publics. Et il faut l’avouer, le thème sombre et immoral du jeu peut ne pas plaire à tout le monde. C’est un jeu que je ne choisirai définitivement pas avec tout le monde, avec n’importe qui. Et surtout, l’exigence impérative d’avoir précisément quatre personnes à la table rend parfois difficile l’organisation de parties, limitant les occasions de profiter pleinement du jeu.
Avis : « Pacte avec le Diable » est un tour de force stratégique qui captivera les fans de jeux de société recherchant un… défi diabolique. Avec un gameplay exigeant, une thématique riche, et un humour...
3/5
Avis :
« Pacte avec le Diable » est un tour de force stratégique qui captivera les fans de jeux de société recherchant un… défi diabolique. Avec un gameplay exigeant, une thématique riche, et un humour noir, ce jeu est un excellent ajout à toute collection.
La dynamique de groupe est au cœur de l’expérience. Les rôles uniques façonnent les interactions et obligent les joueurs à naviguer habilement entre la négociation, la déduction et la gestion des ressources. Cette tension continue entre coopération et compétition crée un environnement captivant et stimulant.
L’humour joue également un rôle essentiel en équilibrant l’atmosphère intense du jeu. Les touches comiques, présentes tant dans les illustrations que dans le livret de règles, adoucissent la tension et ajoutent une profondeur inattendue à l’expérience de jeu.
Un aspect particulièrement intrigant est le mécanisme d’échange d’âmes. Il pousse les joueuses et les joueurs à s’interroger sur la valeur d’une âme, pas seulement dans l’économie fictive du jeu, mais aussi dans des… contextes plus larges et réels. De quoi susciter des débats spirituelo-poterie à la table ?
Mais. Mais « Pacte avec le Diable » n’est pas exempt de défauts. Sa longueur, sa complexité, sa dépendance à une application et son coût peuvent constituer des obstacles pour certains publics. Et il faut l’avouer, le thème sombre et immoral du jeu peut ne pas plaire à tout le monde. C’est un jeu que je ne choisirai définitivement pas avec tout le monde, avec n’importe qui. Et surtout, l’exigence impérative d’avoir précisément quatre personnes à la table rend parfois difficile l’organisation de parties, limitant les occasions de profiter pleinement du jeu.
Avis : À première vue, The Number peut sembler être un jeu simple, mais il est en réalité un jeu de stratégie exigeant. Il est crucial pour les joueurs et joueuses de choisir judicieusement leurs actions...
5/5
Avis :
À première vue, The Number peut sembler être un jeu simple, mais il est en réalité un jeu de stratégie exigeant. Il est crucial pour les joueurs et joueuses de choisir judicieusement leurs actions afin de bloquer les adversaires tout en préservant leurs chances de victoire. Opter pour de petits nombres garantit l’acquisition de points, bien que modérément et sans bonus.
Les bonus augmentent progressivement au cours de la manche, il est donc important de savoir quand tenter de gagner. Par exemple, placer un 9 lors du dernier tour offre un avantage conséquent, bien que cela puisse s’avérer complexe. The Number comporte également une forte interaction, surtout pendant le décompte, où les joueurs et joueuses doivent observer les plateaux des autres. Ceci est renforcé par une interaction indirecte via les feuilles de score.
Sachant que les joueurs et joueuses doivent barrer les chiffres déjà joués, il devient presque possible de prévoir les prochains coups de ses adversaires et d’adapter sa stratégie en conséquence. Ce mécanisme évite de pénaliser excessivement ceux qui sont en retard lors des premiers tours, car ils conservent davantage d’options tout en limitant celles des autres. Cela s’avère ingénieux et efficace.
The Number offre une grande rejouabilité, avec des stratégies et des approches de jeu quasiment infinies. Il peut être joué de manière détendue ou compétitive, selon les préférences de chaque joueur et joueuse. Cependant, les joueurs et joueuses compétitifs doivent faire attention, car les différences de stratégies et d’approches pourraient parfois favoriser les joueurs et joueuses plus détendus, en dépit de l’absence d’élément aléatoire. Ceci témoigne de l’équilibrage remarquable de The Number, qui propose également une courbe d’apprentissage rapide et accessible, ne requérant que de savoir compter et écrire des chiffres.
Il est cependant regrettable que le jeu nécessite un minimum de trois joueurs et joueuses. Néanmoins, compte tenu de la mécanique de jeu, cette exigence est compréhensible, car une partie à deux ne serait pas aussi intéressante et l’ajout d’un robot automatisé fausserait l’expérience.
The Number est une réussite : un jeu de nombres dépourvu d’éléments aléatoires, qui intègre de la stratégie et s’avère divertissant pour tous les joueurs et joueuses.
Roletime - La Plaine des Bourdonnements
Avis : Si vous cherchez une manière inventive d’introduire le monde fascinant du jeu de rôle aux jeunes (et aux moins jeunes!), cette petite boîte est un choix fantastique. Ce n’est pas un simple jeu...
5/5
Roletime - La Plaine des Bourdonnements
Avis :
Si vous cherchez une manière inventive d’introduire le monde fascinant du jeu de rôle aux jeunes (et aux moins jeunes!), cette petite boîte est un choix fantastique.
Ce n’est pas un simple jeu d’action; il mélange interaction, négociation, exploration, enquêtes et combats, offrant une expérience de jeu de rôle complète et engageante.
Une fois la campagne terminée, votre imagination est la seule limite pour continuer les aventures dans le royaume d’Aristée.
Il existe des règles supplémentaires pour créer de nouveaux personnages, et l’application offrira des fiches vierges pour les personnaliser.
Alors, rejoignez Grizel, Sarnas, Emette, Jagos, Drakha, Etor, et Tisari dans une aventure épique et découvrez, ou faites découvrir, les mystères d’Aristée !
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