Mission 626 – Stitch s’invite dans Love Letter
Love Letter est devenu culte dès sa sortie en 2012 : avec seulement 16 cartes, Seiji Kanai a inventé une mécanique de bluff et de déduction aussi simple qu’efficace. Depuis, le jeu s’est décliné dans de nombreux univers (Batman, Infinity Gauntlet, Star Wars Jabba’s Palace…). Aujourd’hui, c’est au tour de Disney de prêter sa star bleue préférée : Stitch, alias l’Expérience 626.
Le principe reste fidèle : chaque joueur commence avec une carte, en pioche une à son tour, en défausse une et applique l’effet indiqué. On essaie de deviner la main des adversaires, de les éliminer ou de rester le dernier en lice. La manche s’arrête soit quand il ne reste qu’un joueur, soit quand la pioche est vide : dans ce cas, on compare les cartes encore en main. Le vainqueur empoche un jeton, et la partie continue jusqu’au score requis.
La nouveauté de Mission 626 ? Stitch peut être en mode « gentil » ou « méchant ». Selon son état, les effets des cartes évoluent, modifiant l’équilibre d’une manche. Une carte jugée faible peut soudain devenir redoutable si Stitch change de camp. Résultat : une tension supplémentaire et un parfum d’imprévu qui colle parfaitement au personnage. On retrouve en plus les figures clés de l’univers (Lilo, Nani, Jumba, Pickly, la Présidente du Grand Conseil), chacune liée à Stitch d’une manière qui influence la partie.
Côté matériel, difficile de résister : le jeu se présente dans une adorable pochette Stitch, pratique à emporter et clairement pensée comme objet collector. Mais ne vous y trompez pas : malgré son habillage Disney kawaii, Love Letter reste un jeu de bluff, d’élimination et de logique, recommandé dès 8 ans sur la boîte, mais plutôt 10 ans dans les faits.
Verdict : Mission 626 – Stitch est une variation réussie : fidèle à l’esprit original, enrichie d’une mécanique thématique et dotée d’un packaging irrésistible. Un indispensable pour les fans de Stitch… et de bons petits jeux de déduction.