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5/5

Heroes - Love to Lie

Avis : Heroes: Love to Lie – Le bluff, c’est la vie (ou presque)Heroes: Love to Lie, c’est le genre de petit jeu de cartes qui a l’air inoffensif, mais qui finit par transformer une table de copains en champ de bataille en moins de 20 minutes. Conçu par Karen Nguyen et David Carmona, illustré par Ptitvinc et édité par Unfriendly Games (distribution Blackrock), il se joue de 2 à 5 participants… mais c’est clairement à 4 ou 5 qu’il prend toute sa saveur. Chaque joueur incarne un héros secret : chevalier, mage, elfe … tous dotés de pouvoirs à activer, gratuitement ou via de jolies gemmes d’énergie. Le but est simple : atteindre 4 points de notoriété ou être le dernier survivant. Sur le papier, on imagine affronter des monstres et grimper dans l’honneur. Dans la pratique ? Mauvaise idée : ça prend du temps, et vos adversaires sont déjà en train de s’accuser mutuellement. Le vrai cœur du jeu, c’est le bluff. À chaque tour, vous pouvez jouer l’action de votre héros… ou prétendre le faire. Mentir est non seulement possible, mais encouragé. Si un autre joueur vous accuse à tort, il perd un cœur. S’il a raison, c’est vous qui trinquez. Résultat : confrontations, contre-bluffs et regards en coin s’enchaînent, jusqu’à transformer la partie en joyeux pugilat. Côté matériel, la boîte impressionne pour moins de 20 € : cartes grand format avec protège-cartes inclus, gemmes, cœurs en bois et pièces de gloire en métal. C’est solide, beau, pensé pour durer — un rapport qualité/prix remarquable. Attention toutefois : à 2 joueurs, la tension s’évapore. Le jeu se lit trop vite, et le bluff perd de sa saveur. À 4 ou 5, en revanche, c’est explosif. En résumé, Heroes: Love to Lie est un cocktail réussi de bluff, de stratégie sociale et de fous rires nerveux. Un petit bijou à sortir quand vous avez envie d’en découdre… entre amis.

5/5

Mission 626 - Un jeu Love Letter

Avis : Mission 626 – Stitch s’invite dans Love LetterLove Letter est devenu culte dès sa sortie en 2012 : avec seulement 16 cartes, Seiji Kanai a inventé une mécanique de bluff et de déduction aussi simple qu’efficace. Depuis, le jeu s’est décliné dans de nombreux univers (Batman, Infinity Gauntlet, Star Wars Jabba’s Palace…). Aujourd’hui, c’est au tour de Disney de prêter sa star bleue préférée : Stitch, alias l’Expérience 626. Le principe reste fidèle : chaque joueur commence avec une carte, en pioche une à son tour, en défausse une et applique l’effet indiqué. On essaie de deviner la main des adversaires, de les éliminer ou de rester le dernier en lice. La manche s’arrête soit quand il ne reste qu’un joueur, soit quand la pioche est vide : dans ce cas, on compare les cartes encore en main. Le vainqueur empoche un jeton, et la partie continue jusqu’au score requis. La nouveauté de Mission 626 ? Stitch peut être en mode « gentil » ou « méchant ». Selon son état, les effets des cartes évoluent, modifiant l’équilibre d’une manche. Une carte jugée faible peut soudain devenir redoutable si Stitch change de camp. Résultat : une tension supplémentaire et un parfum d’imprévu qui colle parfaitement au personnage. On retrouve en plus les figures clés de l’univers (Lilo, Nani, Jumba, Pickly, la Présidente du Grand Conseil), chacune liée à Stitch d’une manière qui influence la partie. Côté matériel, difficile de résister : le jeu se présente dans une adorable pochette Stitch, pratique à emporter et clairement pensée comme objet collector. Mais ne vous y trompez pas : malgré son habillage Disney kawaii, Love Letter reste un jeu de bluff, d’élimination et de logique, recommandé dès 8 ans sur la boîte, mais plutôt 10 ans dans les faits. Verdict : Mission 626 – Stitch est une variation réussie : fidèle à l’esprit original, enrichie d’une mécanique thématique et dotée d’un packaging irrésistible. Un indispensable pour les fans de Stitch… et de bons petits jeux de déduction.

5/5

Escargots… Prêts ? Partez !

Avis : Escargots, Prêts ? Partez ! – La course d’escargots aimantéeQui a dit que les escargots ne savaient pas courir ? Avec Escargots, Prêts ? Partez !, les enfants vont vite découvrir qu’une course peut être palpitante, même à petite vitesse. Ce jeu signé Wilfried et Marie Fort, édité par Lifestyle Boardgames et distribué par BlackRock désormais, se distingue d’emblée par son matériel : de jolis escargots en bois aimantés qui grimpent littéralement le long des parois de la boîte métallique. Original, amusant et terriblement accrocheur pour les petites mains ! Le principe est simple : chaque joueur pioche une carte pari indiquant trois escargots sur les six en compétition. Le but ? Les faire terminer en tête de course pour marquer un maximum de points. À chaque tour, deux dés sont lancés et désignent des couleurs. Ces couleurs permettent de faire avancer l’escargot correspondant sur une case adéquate. Mais attention : quand une case est déjà occupée, la couleur recouverte devient celle de l’escargot présent, modifiant ainsi les trajectoires. Cela crée des dépassements imprévus et beaucoup de rebondissements. Difficile de ne pas penser à La Course des Tortues, autre classique familial. Pourtant, les sensations diffèrent : ici, pas de coups bas ni de tortues qui s’empilent, mais un système de pari à trois couleurs et une dynamique plus positive, où la surprise vient des enchaînements malins plutôt que des attaques frustrantes. Avec ses règles limpides, ses parties rapides (10 à 15 minutes) et surtout son matériel magnétique qui fait mouche, Escargots, Prêts ? Partez ! séduit immédiatement les enfants dès 5 ans. Mais comme toujours avec les auteurs, les adultes y trouvent aussi leur compte grâce à une mécanique subtilement équilibrée. Verdict : un petit bijou familial, fun, tactile et accessible. Parfait pour initier les plus jeunes au plaisir du jeu de société… ou simplement partager une course joyeuse entre générations.

5/5

Escargots… Prêts ? Partez !

Avis : Escargots, Prêts ? Partez ! – La course d’escargots aimantéeQui a dit que les escargots ne savaient pas courir ? Avec Escargots, Prêts ? Partez !, les enfants vont vite découvrir qu’une course peut être palpitante, même à petite vitesse. Ce jeu signé Wilfried et Marie Fort, édité par Lifestyle Boardgames et distribué par BlackRock (c'était un jeu Haba), se distingue d’emblée par son matériel : de jolis escargots en bois aimantés qui grimpent littéralement le long des parois de la boîte métallique. Original, amusant et terriblement accrocheur pour les petites mains ! Le principe est simple : chaque joueur pioche une carte pari indiquant trois escargots sur les six en compétition. Le but ? Les faire terminer en tête de course pour marquer un maximum de points. À chaque tour, deux dés sont lancés et désignent des couleurs. Ces couleurs permettent de faire avancer l’escargot correspondant sur une case adéquate. Mais attention : quand une case est déjà occupée, la couleur recouverte devient celle de l’escargot présent, modifiant ainsi les trajectoires. Cela crée des dépassements imprévus et beaucoup de rebondissements. Difficile de ne pas penser à La Course des Tortues, autre classique familial. Pourtant, les sensations diffèrent : ici, pas de coups bas ni de tortues qui s’empilent, mais un système de pari à trois couleurs et une dynamique plus positive, où la surprise vient des enchaînements malins plutôt que des attaques frustrantes. Avec ses règles limpides, ses parties rapides (10 à 15 minutes) et surtout son matériel magnétique qui fait mouche, Escargots, Prêts ? Partez ! séduit immédiatement les enfants dès 5 ans. Mais comme toujours avec ces auteurs, les adultes y trouvent aussi leur compte grâce à une mécanique subtilement équilibrée. Verdict : un petit bijou familial, fun, tactile et accessible. Parfait pour initier les plus jeunes au plaisir du jeu de société… ou simplement partager une course joyeuse entre générations.

3/5

Team KM

Avis : Avec Team KM, Asmodée s’associe pour la première fois à une grande star : Kylian Mbappé. Le pari est simple : utiliser l’image de l’attaquant du PSG pour attirer les enfants fans de ballon rond vers le jeu de société. Sur la table, cela donne un jeu de cartes qui rappelle fortement un certain classique : Mille Bornes. Le principe est facile à comprendre. Chaque joueur (ou équipe de 2 si vous jouez à 4 ou 6) progresse sur son propre terrain en posant des cartes « passe » ou « tir » pour se rapprocher du but. Une fois dans la surface, il est possible de tenter sa chance aux dés pour marquer. Comme dans Mille Bornes, des cartes « contre » viennent ralentir vos adversaires, et des cartes spéciales permettent de se protéger. Dès qu’un but est inscrit, tout le monde repart du milieu, et la partie s’arrête à la fin de la deuxième pioche (mi-temps + fin de match). Le matériel est correct : de nombreux cartes, deux dés assez gros et la boite qui se propose de devenir votre stade de foot pour chaque lancé, un petit ballon en plastique amusant comme marqueur… mais une boîte surdimensionnée et des cartes un peu fines. La jaquette met surtout en avant Mbappé, au détriment du titre du jeu, et un poster collector vient compléter l’emballage très marketing. Et sur le plan ludique ? Team KM est simple, accessible et séduira sans doute les enfants fans de foot. Mais les joueurs déjà familiers avec le jeu de société risquent de rester sur leur faim.

4/5

Avant Après

Avis : Avant/Après – Le puzzle game trompe-l’œil À première vue, Avant/Après, édité par OldChap et illustré par Martin Vidberg, ressemble à un petit jeu familial tout doux, avec ses bonshommes ronds et ses décors pastels. Mais ne vous laissez pas piéger : derrière son apparence mignonne, ce jeu d’enquête coopératif aborde des thèmes résolument adultes – meurtres, trahisons, groupuscules douteux… et même terrorisme. Clairement pas pour les enfants ! Le principe : deux équipes (ou une seule en solo/coop) doivent analyser deux illustrations d’une même scène, l’une montrant l’“avant”, l’autre l’“après”. Entre les deux, un événement s’est produit. Le but est de répondre à une dizaine de questions précises : qui est coupable ? où est caché tel objet ? que faisait ce personnage avant ? Certaines réponses sautent aux yeux, d’autres demandent de recouper des indices discrets et de faire preuve de déduction. L’exemple du scénario de démo (non inclus dans la boîte principale) illustre bien l’esprit : sur une piste d’athlétisme, tout semble banal… jusqu’à ce qu’on s’interroge sur la disparition d’un objet, sur le rôle ambigu d’un juge, ou sur le sort d’un coureur. La magie d’Avant/Après, c’est ce petit “déclic” qui survient lorsqu’on comprend enfin comment tout s’imbrique. Côté expérience, chaque scénario dure 20 à 30 minutes, pour un total de six histoires dans la boîte. Autrement dit, comptez 3 à 4 heures de jeu, sans rejouabilité une fois les énigmes résolues. Mais pour un prix autour de 17,90 €, le contenu reste honnête, d’autant que chaque partie est intense et suscite de vrais débats autour de la table. En résumé, Avant/Après surprend par son contraste entre visuels enfantins et thèmes matures. C’est un jeu d’apéro malin, court mais marquant, qui trouvera sa place chez les amateurs de puzzles narratifs… à condition de ne pas le confondre avec un jeu pour enfants.