Pralaya

Variante de Night Clan (comme la plupart des jeux Domina du même auteur), Pralaya se présente comme un apéro game toujours aussi élégamment illustré, mais dans un univers graphique cette fois plus lumineux, en lien tant avec la thématique que les mécaniques du jeu puisqu'il s'agira une fois de plus d'accumuler des richesses pour obtenir le score le plus haut, mais cette fois à la vue et au su des autres joueurs.

Alors que dans Night Clan, il était nécessaire de deviner la stratégie des adversaires pour la contrer, ici, rien n'est dissimulé, le bluff n'est pas possible, la partie se joue "à ciel ouvert", il convient d'adapter son jeu en fonction de l'avancée de ses adversaires et de devoir constamment choisir entre les contrer ou scorer.

Avec une petite subtilité intéressante, toutefois : la nécessité de devoir quitter l'île avant sa submersion, et donc de quitter la partie avant son terme, sachant que tous les bateaux n'ont pas nécessairement le même coût d'achat et que les premiers servis choisiront les plus avantageux, et donc les moins pénalisants au score.

Un bel univers rapidement esquissé, à la croisée des mondes entre Ys et l'Atlantide, porté par un graphisme "manga" très fin et éthéré, pour des parties courtes et sans prise de tête (à part au niveau du calcul des scores, qui vous demandera de maitriser additions et multiplications. L'effet du Pacte, notamment, demande une petite gymnastique mentale au démarrage pour être pleinement compris).