Albuera 1811: Beresford vs. Soult
STRA-A1811
Nouveauté
- Anglais
- à partir de 14 ans
- 4h et plus
- 2 joueur(s)
Albuera, la bataille la plus sanglante de la guerre de la péninsule
Albuera 1811 : Beresford vs. Soult recrée la bataille la plus acharnée de la guerre de la Péninsule. Les deux armées engagées ont subi de terribles pertes, et les joueurs peuvent vérifier s’il était possible de remporter la victoire à moindre coût.
Le concept de règles de base d’« Albuera 1811 : Beresford vs. Soult » est similaire à celui des « classiques » « Bataille de Racławice 1794 » et surtout « Maida 1806 : Stuart vs. Reynier ». Ces deux batailles étaient plutôt petites, tandis qu’« Albuera » est beaucoup plus vaste, mais de petits ajustements des règles le rendent très jouable.
Les règles se concentrent sur les manœuvres d’infanterie sur le champ de bataille napoléonien. Il est important de former les bataillons dans la bonne formation au bon moment. Intuitivement, la ligne offre des avantages lors des tirs de mousqueterie, tandis que la colonne est puissante lors des combats au corps à corps. Le placement des bataillons par rapport aux unités voisines est également crucial : un déploiement flanc à flanc procure des bonus supplémentaires au combat à distance et crée un ordre solide pour l’ensemble de l’armée. Un bataillon peut détacher une compagnie d’éclaireurs, utile pour protéger le corps principal et harceler l’ennemi avec des salves. La meilleure formation défensive contre la cavalerie est le carré. Les pions rectangulaires du jeu représentent une ligne à front large, illustrant simplement l’avantage historique de la ligne britannique à deux rangs sur la ligne française à trois rangs — ces pions rectangulaires apparaissent plus souvent dans l’armée alliée.
La cavalerie est moins détaillée et se déploie simplement en ligne.
L’artillerie peut se déplacer ou tirer. Bien sûr, l’artillerie montée peut faire les deux actions lors d’une activation. Son principal avantage réside dans sa portée de tir.
Le commandement et le contrôle sont simples
Les joueurs disposent de jetons d’activation et en sélectionnent certains. Les jetons des deux joueurs sont placés dans une même réserve d’activation. Un tirage au hasard indique quelle formation peut se déplacer et engager le combat rapproché. Les mêlées sont très sanglantes — les deux camps subissent des pertes, mais le risque est nécessaire, car les combats gagnés rapportent des points de victoire. Les autres unités ne se déplacent pas mais peuvent tirer. Ainsi, toute la carte est utilisée et des événements cruciaux peuvent survenir partout, pas seulement dans le secteur activé. L’effet le plus fréquent du combat à distance est le test de moral. En cas d’échec, l’unité peut se replier — la décision revient au joueur adverse, impliquant les deux joueurs tout au long de la partie.
Le facteur aléatoire est globalement important, mais les joueurs ressentent la réalité du champ de bataille napoléonien. Le vainqueur est celui qui déploie correctement ses unités et saisit les opportunités offertes par le destin de la guerre.
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