???? Sail, c’est une belle surprise dans un petit format : un jeu coopératif à deux, au rythme soutenu, avec des mécaniques aussi tendues qu’élégantes. L’objectif ? Naviguer ensemble en évitant les récifs, les monstres marins… et vos propres erreurs de communication.
Inspiré de la belote (mais en coop !), Sail propose un gameplay original et bien fichu : réussir des objectifs en jouant des cartes sans pouvoir vraiment se parler, le tout sur un plateau qui se construit à mesure qu’on avance vers la victoire… ou l’échouage.
???? Chaque joueur a une main de cartes, un rôle (Navigateur ou Combattant), et un paquet d’intuitions à tester. Le pli joué active les effets des cartes, dans un ordre parfois crucial : avancer, attaquer le Kraken, activer une capacité spéciale, éviter des pièges… mais surtout ne pas faire n’importe quoi.
⚓ Le bateau évolue sur une grille d’îlots et de dangers. L’anticipation est essentielle, tout comme la mémoire : tu ne peux ni discuter librement ni corriger en cours de route. Et parfois, c’est précisément ce chaos qui rend une victoire tellement satisfaisante. Et quand ça marche ? Petite euphorie coopérative garantie.
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Sail ne révolutionne rien, mais ajuste parfaitement ses voiles pour offrir une expérience unique à deux. Les sensations de trick-taking mélangées à du coopératif, c’est rare, et ici, c’est tendu, stimulant, frustrant parfois… mais sacrément grisant.
Matériel minimal mais efficace : la DA est claire, les cartes joliment illustrées (et c’est peu dire), et les plateaux modulables donnent envie de rejouer pour aller plus loin. Un challenge progressif, avec plusieurs niveaux de difficulté (et un Kraken de plus en plus vénère).
Mais voilà : si les premières parties font vraiment vibrer, une fois une mission réussie, je ressens personnellement peu d’élan pour y revenir. La tension repose beaucoup sur la découverte, et une fois la mission domptée… le vent retombe un peu.