Les Aventuriers du Rail - Paris

Dès la mise en place, on retrouve les bons réflexes. Les cartes Transport, les itinéraires secrets, les trajets qu’on espère sécuriser en premier… mais ici, tout est condensé. Le plateau représente le Paris des années 1920, ses grands lieux emblématiques et ses rues étroites. Et avec seulement quinze autobus par joueur, chaque décision compte.

C’est là que la tension monte. Le format réduit ne pardonne rien. Les détours sont coûteux, les routes rares, et il suffit d’un adversaire un peu taquin pour voir s’effondrer un plan soigneusement préparé. Pourtant, tout est là : l’envie de collecter les bonnes couleurs, de relier ses objectifs sans trop se dévoiler, et ce petit frisson quand on prend une route juste sous le nez de l’autre.

Ce qui distingue vraiment cette version parisienne, c’est cette idée de pouvoir marquer des points en composant un drapeau français avec les cartes Transport utilisées. Une carte bleue, une blanche, une rouge : quatre points bonus. Et on peut recommencer. Ce petit twist donne une dimension supplémentaire au jeu, un petit dilemme en plus, et pousse à des choix pas toujours évidents. Poser la route qui nous arrange, ou conserver cette carte blanche pour un drapeau ? Et si l’autre s’apprête à faire pareil, est-ce que je peux lui couper l’herbe sous le pied ?

C’est ce genre de mini-décision qui rend le jeu aussi plaisant. On a beau être dans un format court, il y a toujours quelque chose à optimiser. Et une fois la partie terminée, l’envie de relancer une revanche est presque immédiate. On se dit “allez, une dernière”, et on repart dans la course.

Le matériel est, comme toujours chez Days of Wonder, impeccable. Les petits autobus sont adorables, les couleurs bien visibles, le plateau élégant et lisible.

Les Aventuriers du Rail : Paris ne cherche pas à remplacer ses grands frères, mais il s’impose comme une alternative idéale pour celles et ceux qui veulent un jeu rapide, simple à expliquer, mais pas simpliste. On y retrouve l’ADN de la série, un petit supplément d’âme local, et cette envie d’optimiser chaque coup, chaque trajet, chaque carte.

Les Aventuriers du Rail : Paris est une belle réussite dans la gamme des mini-standalone. Il réussit à garder l’essence des grands formats (collection, bluff, blocage, tension), tout en proposant un petit twist malin avec les drapeaux français.

C’est rapide, joli, efficace, et vraiment agréable à sortir. Si vous cherchez un petit jeu de réseau pas cher, pas long, mais pas bête, c’est clairement un bon plan.

https://undecent.fr/2025/07/01/avis-les-aventuriers-du-rail-paris/

L’édition est belle, on retrouve les beaux quartiers de Paris avec des petites vignettes pour repérer les lieux, de nouvelles cartes et le remplacement des wagons par les autobus.

Hormis cela, rien ne nous surprend, rien ne nous transporte. Le concept des Aventuriers du Rail séduira toujours le grand public, mais il est peut-être temps de passer outre un concept pour apporter des idées neuves, ou simplement de se diriger vers d’autres jeux qui se montrent plus enrichissants et qui fournissent des sensations de jeu mémorables. Car on ne retient pas grand-chose à ce niveau de cette édition parisienne en plein 14 juillet, à part qu’elle nous y plonge un jour de fête nationale.

Néanmoins, si les autres mini versions ont plu, il n'y a pas de raison de boycotter celle-là...

La version Paris est une déclinaison de la célèbre franchise Les Aventuriers du Rail. Le jeu reprend la même mécanique mais en durée beaucoup plus courte.
Nous trouvons que la gamme Cities est parfaite pour faire découvrir la mécanique à des débutants. Ils pourront facilement appréhender les règles tout en ayant de courtes destinations.
La durée de jeu est plus courte aussi : moins de 20 minutes. Même si c’est une version simple, nous aimons bien la sortir pour réaliser des parties rapides.
Pour les joueurs habitués, il y a une règle en plus pour gagner des points grâce à la couleur des cartes du drapeau français à collectionner.
Le matériel est d’excellente qualité et les illustrations sont superbes en nous plongeant dans un Paris des années 30. Nous trouvons cependant dommage que les bandes adhésives abîment la boite quand nous essayons de les enlever pour l’ouvrir. Ce n’est pas des trains que nous plaçons sur le plateau mais des bus et différents moyens de locomotion sont représentés sur les cartes.
L’auteur et les illustrateurs ont tous les 3 déjà travaillé sur d’autres versions du jeu. L’auteur Alan R. Moon est aussi derrière le jeu Diamant. Concernant les illustrateurs : Julien Delval a travaillé sur Citadelles, When I Dream et Cyrille Daujean sur Small World et Citadelles.