Présentation et avis de Gus & Co

Gus&Co, le blog suisse de critiques de jeux, d’analyse du monde ludique et d’événements grandeur nature. La vie serait tellement pas jouasse sans jouer.

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Tous les jeux commentés par Gus & Co

5/5

1,2,3 Faufile-Toi

Avis : Au départ assez sceptique sur cette adaptation sur plateau de 1, 2, 3 Soleil, j’avoue avoir été convaincu dès la première partie. Sans un matériel réussi, le jeu aurait sans doute pu passer...

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5/5

1,2,3 Faufile-Toi

Avis :

Au départ assez sceptique sur cette adaptation sur plateau de 1, 2, 3 Soleil, j’avoue avoir été convaincu dès la première partie. Sans un matériel réussi, le jeu aurait sans doute pu passer inaperçu. Ce jeu s’adresse certes exclusivement aux enfants, mais j’ai pris plaisir à partager plusieurs parties en famille, d’autant plus que l’enfant peut battre ses parents sans artifices. Pour le parent, le plaisir n’est pas au jeu en lui-même, mais simplement de vivre un beau moment de partage, avec des sourires sur les visages. Le thème enfantin saura amuser les kids jusqu’à 10-11 ans.

Je trouve que le jeu fonctionne un peu moins bien à deux, le manque d’interactions rendant l’ambiance plus terne. Enfin, le jeu propose également quelques variantes pour pouvoir prolonger l’expérience et limiter la lassitude. Ce jeu est pour moi une bonne pioche pour celles et ceux qui cherchent à passer un agréable moment en famille de pur divertissement ludique.

1, 2, 3 Faufile-Toi prouve qu’avec un soupçon de malice et beaucoup d’imagination, même les jeux les plus simples peuvent devenir des trésors de moments partagés !
5/5

Fil Rouge : Dans Leurs Regards

Avis : Nous avions déjà beaucoup aimé la première boîte de jeu Fil Rouge. Cette seconde boîte ne démérite pas, bien au contraire. Connaissant déjà le concept et la mécanique, nous avons été tout de suite...

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5/5

Fil Rouge : Dans Leurs Regards

Avis :

Nous avions déjà beaucoup aimé la première boîte de jeu Fil Rouge. Cette seconde boîte ne démérite pas, bien au contraire. Connaissant déjà le concept et la mécanique, nous avons été tout de suite totalement transportés dans cette nouvelle aventure dans laquelle vient s’ajouter à l’histoire poignante la notion du point de vue individuel de chaque personnage. Cette manière de projeter les joueurs, un pas en arrière, et de pouvoir changer de focus sur une situation donnée est vraiment le point fort de Fil Rouge – Dans leurs Regards.

Le matériel est de qualité, les explications ne prennent que 5 minutes pour une expérience qui se décline entre 90 et 120 minutes.

Ce jeu appartient à la catégorie des « one shot – Kleenex ». Son tarif très correct et le fait que cette boîte a vocation à être prêtée à votre entourage ne devraient pas vous faire hésiter très longtemps.

Ce second volet reprend de la couleur – la première aventure était majoritairement composée de cartes en noir et blanc – tout en gardant, tout en finesse, une double dimension entre ce qui se vit et ce qui se ressent mais que l’on n’exprime pas. Mais chut, je n’en dirai pas plus pour ne pas divulgâcher votre partie.

Le maître mot de cette expérience est le partage et l’échange de sentiments, de sensations, d’impressions qui poussent les joueurs et joueuses à s’interroger sur leurs ressentis et les expériences passées qui les ont forgés.

Ce jeu a le mérite de rapprocher les personnes autour de la table, nous poussant vers la découverte des autres, entre rires, surprises, collaboration et émotions plus tristes.

Certaines des personnes avec lesquelles j’ai partagé ce moment de jeu auraient souhaité avoir accès, en fin de partie, à une conclusion narrative. Un pas plus loin dans l’explication des personnages et de ce qu’ils ont traversé ensemble. Personnellement, cela m’a moins manqué que dans « Fil Rouge – L’Ombre du Tigre ». J’ai apprécié de pouvoir interpréter dans cette histoire la fin à ma guise, comme dans un bon roman qui nous laisse en suspens.

Fil Rouge – Dans leurs Regards est une vraie réussite qui laisse présager un avenir prometteur dans la meilleure lignée des jeux déclinant plusieurs titres sur un même concept. Je palpite déjà de découvrir la prochaine boîte. Au boulot les frères Prothière !

« Fil Rouge : Dans leurs Regards » prouve qu’une image vaut mille mots, mais que quatre regards valent mille histoires. Un cadeau de Noël avant l’heure pour tous les fans d’émotions ludiques ! Une expérience dont il serait dommage de se passer et qui saura générer des émotions et des échanges qui vous laisseront de très bons souvenirs ! Qu’attendez-vous pour y jouer ?
4/5

Alpina

Avis : Alpina est un jeu qui se veut basé sur la nature et l’observation. La nature n’est présente que par le biais des cartes, qui représentent des animaux et des paysages. L’observation, quant à elle,...

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4/5

Alpina

Avis :

Alpina est un jeu qui se veut basé sur la nature et l’observation. La nature n’est présente que par le biais des cartes, qui représentent des animaux et des paysages. L’observation, quant à elle, est au cœur du jeu, puisque le placement des cartes et des randonneurs doit être fait en gardant l’objectif final à l’esprit, faisant ainsi appel aux capacités de visualisation et d’anticipation des joueurs. Il est essentiel dans Alpina de maintenir une vision globale du jeu, d’abord pour maximiser ses chances de victoire par le score, en plaçant stratégiquement ses cartes et ses randonneurs, mais aussi en évitant de fournir des points faciles aux adversaires. Il convient d’observer les stratégies des autres joueurs ainsi que leurs randonneurs déjà placés, afin de ne pas augmenter leur score et d’essayer d’anticiper leurs futures actions. Cela crée une réelle interaction entre les joueurs, mais celle-ci reste relativement distante, puisqu’elle se limite à la saisie d’opportunités ou au blocage.

La part de hasard inhérente au tirage des cartes est ici contrebalancée par la possibilité de placer son randonneur sur une carte adjacente à celle posée ce tour. Un joueur peut ainsi compenser un tirage défavorable ou profiter d’une opportunité laissée par ses adversaires, consciemment ou non. Ce mécanisme est fondamental dans Alpina. C’est lui qui le distingue des autres jeux de placement du même genre, en offrant une nouvelle profondeur et une dimension stratégique supplémentaire. Le jeu peut ainsi plaire à un large éventail de joueurs, puisqu’il est d’un abord simple et facile, tout en permettant de développer une réflexion et de déployer diverses stratégies. Cela contribue également à la rejouabilité du jeu, puisque les parties peuvent être réellement différentes. Les amateurs de probabilités et de statistiques pourront même effectuer des calculs élaborés pour maximiser leurs gains. Néanmoins, Alpina reste un jeu rapide, avec des parties courtes, qui se destine plutôt à un public familial ou amical qu’à des experts.

On notera l’absence d’objectifs communs ou de score dépendant des autres joueurs. Les points sont strictement personnels et la compétition ne se fait que sur le placement des randonneurs. Le décompte de fin de partie peut devenir complexe, en particulier à deux joueurs, où chacun dispose de 8 randonneurs. La tentation est grande de retirer les randonneurs déjà décomptés, mais il faut y résister, au risque de ne pas pouvoir comptabiliser certaines cartes par la suite.

Un jeu de placement de cartes et de randonneurs, rapide et simple, mais avec une réelle profondeur. Une belle découverte. Alpina réussit le tour de force de nous faire gravir des sommets ludiques sans nous essouffler – une véritable ascension tout en douceur qui donne envie de recommencer la randonnée ! Pas grandiose, mais pas inintéressant pour autant.
4/5

Tiger & Dragon

Avis : Le jeu se joue avec 38 tuiles, numérotées de 1 à 8, les tuiles impaires étant rouges, et les paires bleues. Il y a autant de tuiles de chaque valeur que le nombre inscrit dessus (1 tuile 1, 2...

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4/5

Tiger & Dragon

Avis :

Le jeu se joue avec 38 tuiles, numérotées de 1 à 8, les tuiles impaires étant rouges, et les paires bleues. Il y a autant de tuiles de chaque valeur que le nombre inscrit dessus (1 tuile 1, 2 tuiles 2, 3 tuiles 3, etc.). Il y a également une tuile dragon rouge et une tuile tigre bleu, qui servent de joker.

On distribue les tuiles aux joueureuses en fonction du nombre de personnes autour de la table. Le premier joueur prend une tuile supplémentaire. Chacun garde ses tuiles devant soi, sans les montrer à ses adversaires. Le premier joueur place une de ses tuiles sur la case blanche de son plateau. Le joueur à sa gauche peut alors, s’il a une tuile de la même valeur dans sa main (et s’il le souhaite), placer cette tuile sur la première case vide de sa ligne de défense. Sinon, il passe son tour, et c’est à la personne suivante d’essayer de défendre.

Si personne ne défend sur une attaque, le joueur qui a attaqué place une de ses tuiles face cachée sur sa ligne de défense, puis attaque à nouveau, en plaçant une tuile sur sa ligne d’attaque.

Si l’attaque est défendue, le tour s’arrête à la personne qui a défendu, qui devient alors attaquante pour le tour suivant.

Tiger & Dragon est un jeu à part dans le catalogue de l’éditeur, de par sa taille. La boîte est grande, selon les standards auxquels nous a habitués Oink Games. Pour le reste du monde, c’est un moyen format, voire un petit format. Mais la place n’est pas ici perdue, et la boîte est bien remplie, avec ses 38 tuiles qui rappellent les jetons du mah-jong.

Pas d’ivoire ou de bois, mais du plastique de qualité, certes, mais du plastique quand même. Les chiffres sont stylisés, mais lisibles et collent bien au thème, sans en faire trop. L’esthétique est plutôt minimaliste, mais quelques détails montrent un certain travail, et pas seulement une solution de facilité.

Tiger & Dragon est un jeu de stratégie. Comme un combat d’art martial, il faut savoir quand parer et quand attaquer, quel coup utiliser au bon moment, garder ses bottes secrètes, mais pas trop longtemps…

Tiger & Dragon fonctionne bien dans toutes les configurations. Malgré son côté stratégique, il peut aussi être joué de manière plus « décontractée », sans que cela ne réduise son intérêt. Il est adapté à tous les publics, de par la simplicité de son mécanisme de base.

Les stratégies et les parties seront forcément différentes selon les personnes autour de la table, mais cela permettra aussi de créer du changement et de la rejouabilité. Cette rejouabilité est aussi renforcée par les 10 cartes champ de bataille et leurs différentes manières de scorer, qui obligeront les joueurs à adapter leurs stratégies d’une partie à l’autre.

Jeu de stratégie inspiré d’un jeu traditionnel japonais, remis au goût du jour, bien équilibré, pour tout public. Tiger & Dragon prouve qu’on peut être un redoutable maître kung-fu sans quitter son canapé – et ça, c’est déjà une belle victoire !
5/5

Fog of Love

Avis : Fog of Love est un must-have dans toute ludothèque ! Pourquoi ? À commencer par son esthétique. Superbe, blanc, épuré. Pas beaucoup, pas du tout d’illustrations, avec beaucoup de texte, qui...

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5/5

Fog of Love
Avis :

Fog of Love est un must-have dans toute ludothèque !

Pourquoi ?
- À commencer par son esthétique. Superbe, blanc, épuré. Pas beaucoup, pas du tout d’illustrations, avec beaucoup de texte, qui fait toutefois très proto.
- La mécanique est simple et fluide. Très « livre dont vous êtes le héros » avec des cartes à choix multiples.
- Le thème est extrêmement fort et immersif.
- Le jeu est original. Différent. Insolite.
- Il faudra faire preuve d’empathie, une compétence cruciale, essentielle.
- Le jeu suscite débats et discussions.
- Excellent en couple. D’ami.e.s, LGBTQI+ ou hétéro.
- Un thermo pratique pour ranger tout le matos.
Pendant la partie, on prend des décisions de couple, en couple, d’ami·e·s, ou dans la vie. Qui vont influer sur la partie, sur le dénouement. Après la partie, on a une très, très méchante envie de rejouer et d’essayer les autres scénarios, de découvrir les autres situations.

Un jeu unique, téméraire, insolite. On peut y jouer en… y jouant, juste pour le fun de découvrir les situations, même entre ami·e·s joueur et joueuse. Pas besoin d’être en couple.

Mais on peut également y jouer en vrai couple. Pour susciter débats et discussions entre partenaires de vie. Toute ressemblance avec des personnes et des situations existantes ou ayant existé est purement fortuite. Ou pas ?

Préparez-vous à tomber… amoureux ou amoureuse. Du jeu.
5/5

Boop

Avis : Boop rappelle le jeu du morpion, le jeu de dames et bien d’autres choses encore. En plus d’un matériel adorable, avec les meeples (miaou-ples ?) chat et chaton, la manière astucieuse de créer un...

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5/5

Boop

Avis :

Boop rappelle le jeu du morpion, le jeu de dames et bien d’autres choses encore. En plus d’un matériel adorable, avec les meeples (miaou-ples ?) chat et chaton, la manière astucieuse de créer un lit en 3D en utilisant le dos de la boîte de jeu – avec une mini couette en tissu – est aussi peu encombrante que charmante.

Boop est un jeu qui va vous donner envie de rejouer. Les parties sont courtes (20 minutes) mais intenses, et le plaisir de jouer est réel, même lorsque l’on perd. C’est, à mon avis un des meilleurs jeux de ces derniers mois (années ?). Je ne dois d’ailleurs pas être le seul à le penser, vu qu’il est en rupture de stock partout !

Sous ces dehors simples et mignons, Boop est un jeu de stratégie et de réflexion qui saura captiver tous les publics. Ses règles simples à expliquer et à comprendre permettront de jouer avec un public large, quitte à modifier un peu les règles pour les plus jeunes.

Un jeu qui parait simple mais qui vous forcera à réfléchir, avec une esthétique à croquer. Un grand oui ! Sur ce, je retourne faire des câlins à mes chats.
5/5

Dorfromantik - Le Duel

Avis : Dorfromantik: The Duel transforme le jeu coopératif apprécié en une version compétitive pour deux joueurs, tout en conservant ses mécanismes de base. Les joueurs doivent utiliser des tuiles...

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5/5

Dorfromantik - Le Duel

Avis :

Dorfromantik: The Duel transforme le jeu coopératif apprécié en une version compétitive pour deux joueurs, tout en conservant ses mécanismes de base. Les joueurs doivent utiliser des tuiles hexagonales pour accomplir des quêtes en reliant divers types de terrains tels que l'eau, les voies ferrées, les forêts, les villes, les champs cultivés et les prairies.

Les règles simples de placement, comme l'obligation de relier des terrains similaires, cachent une profondeur stratégique importante. Chaque joueur possède son propre plateau et tire les mêmes tuiles, ce qui ajoute une dimension d'équité au jeu. La partie se termine lorsque toutes les tuiles normales sont utilisées, et le joueur ayant accumulé le plus de points en accomplissant les quêtes remporte la partie.

Cette version duel de Dorfromantik répond à la frustration de certains joueurs concernant la coopération obligatoire de la version originale, en permettant une compétition directe. Malgré les interactions limitées aux tuiles tirées et aux quêtes, l'absence d'intervention sur le plateau adverse met en avant la stratégie personnelle et la planification.

Dorfromantik: The Duel reste accessible à tous les âges grâce à ses règles simples et ses illustrations colorées et sympatoches. Malgré quelques problèmes mineurs de lisibilité des tuiles, le jeu propose une expérience compétitive équilibrée et tendues, avec des extensions ajoutant des objectifs communs.

Pour nous, ce jeu est franchement une belle réussite, proposant une alternative dynamique et stratégique à la version coopérative originale. Un excellent jeu à deux !
5/5

Tamashii - All In Pledge

Avis : J’adore le cyberpunk. J’adore la direction artistique, juste magnifique avec sa teinte magenta prédominante. J’avais failli participer à la campagne sur Gamefound, mais le plateau des joueurs avec...

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5/5

Tamashii - All In Pledge

Avis :

J’adore le cyberpunk. J’adore la direction artistique, juste magnifique avec sa teinte magenta prédominante. J’avais failli participer à la campagne sur Gamefound, mais le plateau des joueurs avec la programmation m’avait rebuté au premier abord…

Après avoir mis la main dessus pour les tests, je le garde avec une grande envie d’y retourner !

Le côté coopératif est juste top ! Cela faisait longtemps que je n’avais pas joué à un jeu coopératif où l’on fait autre chose qu’échanger sur la stratégie. Ici, on trouve une véritable osmose entre les joueurs. Elle sera obligatoire pour arriver en un seul morceau au bout de votre aventure. Ce qui amène sur un mode solo qui fonctionne bien mais s’avère beaucoup moins intéressant pour le coup.

Le système est plutôt simple et une fois intégré, pas besoin de revenir vers le livret de règles. C’est une première pour moi avec Awaken Realms !

Le combat est rapide, synthétisé avec un seul lancer de dés. Là aussi, c’est d’une simplicité enfantine. Il y aura quand même de la tactique à mettre en place et parfois la réinitialisation sera un avantage et non un handicap.

Le jeu de base propose également des bonus dus à la campagne de financement participatif qui viendront enrichir/complexifier vos aventures : Cité vivante, deux nouvelles classes, cyberchat ou cyberchien, événements ainsi qu’une possibilité de faire du compétitif avec une cité se construisant au fur et à mesure grâce à un générateur de scénario composé de cartes.

Il y en a sous le capot avant d’avoir tout épuisé. Il possède également une petite touche narrative. Pas grand-chose je vous l’accorde, mais suffisamment pour nous mettre dans l’ambiance du monde à chaque partie.

Un beau jeu intelligent qui ne prend pas la tête (quoique… lors de la programmation) avec une durée de partie suffisamment intéressante pour en profiter, ne prenant pas 3m² pour l’installation et possédant un minimum de narration pour ne pas y voir qu’un froid système magnifiquement développé.

Tamashii, c’est comme Matrix en boîte, mais avec moins de Keanu Reeves et plus de dés – et franchement, c’est déjà pas mal ! Je prends et j’y rejoue dès que je peux !
3/5

Escape 2222 - Épisode 2 : Bordeaux 1942

Avis : Dans cette seconde aventure, vous voilà téléporté à Bordeaux en 1942, en pleine occupation allemande. Votre mission sera d’aider les résistants contre le dangereux Ronsac et de vous assurer que...

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3/5

Escape 2222 - Épisode 2 : Bordeaux 1942

Avis :

Dans cette seconde aventure, vous voilà téléporté à Bordeaux en 1942, en pleine occupation allemande. Votre mission sera d’aider les résistants contre le dangereux Ronsac et de vous assurer que SIVO ne modifie pas l’histoire et l’issue de la guerre.

Vous devrez rencontrer les alliés dans différents lieux (gare, club de jazz, couvent), résoudre des énigmes, déjouer les pièges de SIVO et soutenir la résistance dans sa mission.

La bande son est beaucoup plus modérée que dans la toute première boîte Escape 2222 (épisode 1) dans cette aventure. Les énigmes sont variées, d’un niveau facile à moyen. Les aides de jeu sont accessibles. Notre aventure ne nous a pas permis d’ouvrir toutes les capsules pédagogiques qui, malheureusement, ne se débloquent pas en fin de partie. C’est dommage car, au vu de leur intérêt, elles sont plus à écouter après l’aventure, pour une plongée finale dans les éléments marquants de l’époque.

Les allers et retours entre les différents lieux tirent un peu le jeu en longueur, mais les 120 minutes préconisées permettent que cela reste ludique.

Une bien meilleure enquête que la précédente, sans pour autant que l’on ait été transporté de plaisir. Nous restons sur un avis mitigé.

Sympathique (sans plus).
2/5

Escape 2222

Avis : Le professeur Constant, chef de la résistance Escape, a disparu ! Dans cette aventure, vous vous retrouverez en plein cœur de Saint-Malo en l’an 1789. Votre mission est de comprendre ce qui est...

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2/5

Escape 2222

Avis :

Le professeur Constant, chef de la résistance Escape, a disparu !

Dans cette aventure, vous vous retrouverez en plein cœur de Saint-Malo en l’an 1789. Votre mission est de comprendre ce qui est arrivé au professeur Constant, le créateur de la machine à voyager dans le temps et, surtout, de le retrouver, si possible sain et sauf. De plus, il semble qu’il ait en sa possession un document de la plus haute importance.

Vous explorerez les lieux emblématiques de la ville et ses alentours : une taverne mal famée, un port en pleine activité, un bateau de pirates, une course poursuite dans la ville ou encore une île mystérieuse.

L’aventure est prometteuse mais, très vite, l’audio, qui devrait être l’atout majeur de cette aventure, devient agressif pour nos oreilles. Le bruitage est constant et très mal réglé. À moins de moduler régulièrement le son, en le montant pour entendre les dialogues et en le baissant ensuite lors des bruitages, cela devient vite insoutenable. De plus, les tics de langage de notre IA, au lieu de lui conférer une personnalité attachante, la rendent agaçante, avec ses « bug de bug ». Ses interventions, censées amener une certaine tension par l’annonce de la présence des ennemis, sont peu crédibles et ralentissent inutilement l’enquête.

Les énigmes sont d’un niveau facile, nous n’avons eu besoin de recourir à l’aide qu’une ou deux fois. En fin d’aventure, nous nous sommes retrouvés bloqués et, malheureusement, nous n’avons pas réussi à mettre la main sur l’aide à ce moment-là. L’aventure s’est donc arrêtée pour nous aux portes de la victoire, sans que nous puissions l’achever. C’est extrêmement frustrant de passer autant de temps sur une histoire et de se retrouver face à un mur, sans autre explication que notre échec.

Les capsules historiques qui se débloquent au fil de l’aventure sont intéressantes, mais elles rajoutent un temps de jeu supplémentaire important, difficilement conciliable avec le rythme que souhaite imposer l’aventure, avec un chrono et une pression à se dépêcher.

La durée de jeu (2×120 min) est beaucoup trop longue à notre goût. Heureusement, cela a été corrigé dans la seconde enquête.

La sauvegarde sur cet escape n’a pas fonctionné. Nous nous sommes arrêtés à mi-parcours et, lors de notre reprise, nous avons dû repasser toutes les étapes précédentes pour pouvoir continuer. Rageant !

J’ai contacté le SAV pour comprendre ce problème. Après un mois d’attente, à l’heure de la rédaction de cet article, j’en déduis que leur réponse a dû se tromper d’espace-temps… je ne l’ai jamais reçue.

Bof bof.
2/5

Peacemakers: Horrors of War

Avis : Que j’aurais aimé adorer ce jeu ! Le pitch, le matériel, la mise en place et le rangement rapide, les règles tenant sur 4 pages… tout me paraissait prometteur. Malheureusement, le rythme du jeu...

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2/5

Peacemakers: Horrors of War

Avis :

Que j’aurais aimé adorer ce jeu ! Le pitch, le matériel, la mise en place et le rangement rapide, les règles tenant sur 4 pages… tout me paraissait prometteur.

Malheureusement, le rythme du jeu m’a paru lent, morne, poussif. Je n’ai pas accroché aux différentes actions de nos « émissaires » de la paix. Trop répétitives (pour les cartes d’actions par exemple) et trop systémiques pour moi. Lorsqu’à chaque fin de tour on se demande « ce n’est pas encore fini ? », ce n’est jamais très bon…

Un autre jeu me vient en tête immédiatement en comparaison sans que je puisse expliquer pourquoi.

Là où Oltréé réussissait à nous plonger dans la peau de patrouilleurs chargés de résoudre tous les maux de leur région sous une pression constante, nous avons ici quelque chose s’en approchant mais ne parvenant pas à me donner envie d’y retourner.

Peacemakers Horrors of War, c’est mignon, c’est intelligent mais non, je n’accroche pas du tout.

Pas de souffle épique. Juste une équipe de sabotage, même pas « badass », chargée de bloquer les actions des deux (ou trois) factions en présence pour les démotiver et leur faire arrêter la guerre. Bof, bof, bof…

Le jeu n’est pas mauvais sur le papier, mais il ne me correspond pas du tout en pratique. J’ai eu l’occasion de voir certaines critiques excellentes à son sujet mais je n’ai pas trouvé ce qui motivait cet engouement…

Ce sera donc à vous de voir si Peacemakers Horrors of War peut correspondre à vos attentes. Personnellement, je ne compte pas y revenir.
5/5

Dorfromantik – Sakura

Avis : Du point de vue du gameplay, il n’y a pas de révolution dans Dorfromantik Sakura, celui-ci reste classique pour la gamme. Des tuiles à placer, des tâches à remplir, les joueurs et joueuses...

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5/5

Dorfromantik – Sakura

Avis :

Du point de vue du gameplay, il n’y a pas de révolution dans Dorfromantik Sakura, celui-ci reste classique pour la gamme. Des tuiles à placer, des tâches à remplir, les joueurs et joueuses habitué(e)s seront ici en terrain connu. Mais Dorfromantik Sakura n’est pas un simple lifting à la sauce teriyaki de Dorfromantik. Il y a de vraies nouveautés, avec des tuiles et des tâches différentes de Dorfromantik ou Dorfromantik Duel, et quelques mécanismes supplémentaires, comme les temples ou les possibilités offertes par certaines cartes de modifier la difficulté d’une tâche.

Le jeu introduit également un nouveau concept avec les fleurs de cerisiers, qui sont gagnables au cours de la partie (en parallèle des points normaux), et permettent d’avancer sur un autre chemin au cours de la campagne. Ce chemin débloque des capacités et des cartes différentes, et il faudra le compléter pour débloquer les dernières tuiles de la campagne, en plus du chemin normal. Il faudra donc jouer sur deux tableaux : celui des points, pour compléter la partie « classique » de la campagne qui permet d’ouvrir des enveloppes et boîtes et de récupérer de nouvelles tuiles, et la partie « Sakura », avec les fleurs de cerisiers.

Cela ajoute une certaine complexité et de nouvelles occasions de discuter de la meilleure stratégie. Par ailleurs, certaines cartes débloquables sur le chemin sakura sont à usage unique, et il faudra les racheter à la fin de la partie pour les utiliser dans la partie suivante. L’achat se fait en… fleurs de cerisiers. Il va donc falloir choisir entre avancer dans la campagne ou racheter les cartes, bien utiles pour se sortir d’un mauvais pas…

Dorfromantik Sakura est, à mon avis, un peu plus difficile que Dorfromantik ou Dorfromantik Duel. Il y a plus d’éléments à gérer et à ne pas oublier, au risque de ne pas gagner tout ce à quoi on a droit. Il est facile d’oublier de prendre les jetons cerisiers, ou de ne pas penser à la tuile « gratuite » offerte par les temples. Le nombre important de possibilités offertes par le jeu sera clairement apprécié par les joueurs ou joueuses expérimenté(e)s, mais peut, selon moi, créer un sentiment de surcharge pour les novices. Il ne faudra sans doute pas commencer par Dorfromantik Sakura, ou alors avec un accompagnement. Il serait dommage de se dégoûter d’un concept si passionnant.

Une autre raison de ne pas commencer par Dorfromantik Sakura se trouve au niveau des règles et explications. Certains raccourcis sont pris, qui peuvent dérouter les personnes ne maîtrisant pas les règles de base, et peuvent également causer quelques nœuds au cerveau des plus chevronné(e)s. Je pense par exemple à la condition de déblocage de la carte « Bathing monkeys », qui n’est pas vraiment claire comme de l’eau de roche à la première lecture… C’est un peu dommage, cela donne une impression de relâchement de la part des auteurs.

Mais cela ne suffit pas à diminuer l’intérêt de Dorfromantik Sakura. Jeu familial, il trouvera grâce auprès de tous types de public, pour des parties plus ou moins longues, avec un mode campagne fortement addictif. Attention quand même au niveau de difficulté : à conseiller aux personnes connaissant déjà Dorfromantik, ou à jouer avec une table mixte.

Toujours aussi bon, avec une esthétique encore plus réussie qu’avant ! Dorfromantik Sakura est comme un jardin zen : plus vous y consacrez du temps, plus il révèle sa beauté. Et contrairement à un vrai jardin japonais, pas besoin de ratisser le gravier !