C’est reparti avec un petit Deckscape. Nouvelle mission évasion… sortir d’Alcatraz ! J’ai la vague impression que ce n’est pas la première fois que l’on se retrouve à devoir s’échapper de cette prison mythique. Mais on relève de nouveau le défi.
Comme dans tous les jeux de la gamme Deckscape, vous avez un tas de carte et c’est tout… enfin presque. Dans cet opus, vous aurez aussi une page de journal qui vous sera fortement utile tout au long de votre avancée. Le principe est toujours le même, une énigme et au dos la réponse. Si vous arrivez à la résoudre sans problème, vous continuez et si ce n’est pas le cas, au passage, vous prendrez une pénalité qui comptera pour votre score final. Bref un classique quand on connait la gamme. Il faut tout de même ajouter que dans cet opus, vous aurez aussi un “niveau d’alerte” qui va augmenter : les pénalités seront en lien parfois et donc plus lourdes de conséquences, donc méfiance…
Je ne vais pas faire un long speech sur l’histoire… Vous êtes à Alcatraz, pour un entretien d’embauche mais quelque chose tourne mal et il faut s’échapper : simple, efficace. Il va donc y avoir un rebondissement à un moment dans la partie (puis un second vers la fin), on peut s’y attendre mais il est vrai que l’on a dû se poser quelques questions avant. On a même dû prendre une pénalité qui est, je crois, finalement inévitable pour avoir la suite de l’histoire. Bref, une fois les faits posés, on comprend mieux la suite du scénario car au départ, ça s’est embrouillé dans notre tête, mais je pense que cela est voulu. Pour comprendre tout cela il faudra réaliser le jeu.
Pour le jeu et les énigmes en elles-mêmes, on trouve pas mal d’observation (pour ne pas dire beaucoup), du bon sens aussi, mais aussi quelques moments de réflexion un peu plus complexe. Il y a un peu de redondance dans les mécaniques et le final n’est pas simple à appréhender vu que l’on est pris par le temps. Toujours pas de manipulation dans cet opus mais cela est aussi la marque de fabrique de la gamme pour ne pas qu’il n’y ait de destruction du matériel.
C’est tout de même toujours agréable de réaliser un Deckscape car ça ne prend pas de place et peut se jouer partout. Ici, l’histoire à son importance et est mise au centre du jeu pour plusieurs énigmes qui, elles, sont abordables pour tous dans l’ensemble, même si quelques-unes sont légèrement plus ardues. Je ne le conseille d’ailleurs toujours pas pour 6 joueurs. Je pense qu’il ne faut pas, allez au-delà de trois surtout si vous êtes un habitué, quatre si vous débutez, mais sinon vous serez trop nombreux autour des cartes. On attend maintenant la prochaine sortie Deckscape dans quelques jours avec pour thème Alice au Pays des Merveilles : Deskscape in Wonderland.