Shinkansen Zero-Kei

Shinkansen: Zero Kei - Un Solo que je vous recommande ????

???? Art et Production : Voyagez dans le Japon de "Shinkansen: Zero Kei" ! Ce jeu séduit par son esthétisme raffiné, illustrant avec brio douze villes nippones. Les stations colorées, les cartes de haute qualité et les composants en bois robustes émerveillent les joueurs.

???? Jouabilité Stratégique : Immergez-vous dans une aventure où stratégie et action se rencontrent, évoquant l'atmosphère des années 60 au Japon. Votre mission ? Extraire des ressources, poser des voies et construire des stations. Ce jeu d'action stratégique fascine par son approche intuitive et son gameplay profond.

???? Mode Solo :Le mode solo de "Shinkansen: Zero Kei" est particulièrement remarquable. Lutter contre l'IA offre une expérience riche et propose un défis différent du mode multi !

???? Fin de Partie : La fin du jeu est marquée par un système de points.

???? Conclusion :Shinkansen: Zero Kei est une jeu que je ne peux que vous recommander alliant simplicité et complexité. Que ce soit pour la stratégie ou pour le plaisir, ce jeu propose une belle expérience.

Déjà, le thème est super cool, en parlant à la fois de trains et de Jeux olympiques. Les joueurs vont ainsi construire les voies ferrées et les gares le long de la route japonaise menant jusqu’à Tokyo, ville Olympique de 1964. C’est original et rafraîchissant. Le matériel est plutôt minimaliste, ce qui permet de proposer une boîte experte à un format et un prix plus que raisonnables. Malgré cette impression un peu désuète à l’ouverture, le titre s’avère particulièrement charmant et élégant visuellement. On retrouve cette élégance dans le système de jeu. Les tours de jeu sont fluides et les règles proposent une difficulté très bien dosée entre profondeur de réflexion et légèreté mécanique. Du coup, le titre peut se sortir bien plus facilement que d’autres dits « experts ». Le début de chaque manche permettra d’agrandir son train, porteur de cases d’actions. Ainsi, plus la partie avance, plus les joueurs possèdent de possibilités d’action différentes. Les choix de cartes permettent donc de se construire une voie royale vers sa stratégie. Mais les cartes Train ne servent pas qu’à faire augmenter son potentiel. Elles portent des noms de villes, qui seront essentielles dans le décompte final puisque toutes ces cités feront remporter des points selon la valeur du type de gare qu’elle accueille. Il faut donc construire des gares, après avoir libéré l’espace de construction sans oublier de construire une voie ferrée qui va bien. Tout est absolument logique et plutôt très thématique. Les joueurs ont réellement l’impression de construire et de faire progresser l’avancement des travaux. Seulement, tout n’est pas si rose au pays du soleil levant. Déjà, la gestion de l’argent est ultra tendue. De ce fait, il faut compter sur ses petits camarades. Mais SHINKANSEN n’est pas coopératif. Il faut donc inciter les autres joueurs à faire des travaux dans les villes que l’on possède communément. Autant vous dire que SHINHANSEN n’est pas un jeu de parlotte ! Non, les incitations passent par une chose bien plus sournoise : l’attente ! Quel joueur possédant Kyoto craquera en premier pour y construire une gare et qu’elle en sera sa couleur. Le jeu s’avère ainsi très fourbe. Il faut savoir construire pour sa pomme, sans que cela profite trop aux autres, et à l’inverse profiter des constructions des autres. De la même façon, il faut savoir influencer et surfer sur la valeur finale des gares pour tirer son épingle du jeu. L’ordre du tour est ainsi très important pour analyser quelles tendances se dégagent ou pour choisir en premier sa carte Train en début de tour. De toutes ses subtilités se dégagent de fortes et permanentes interactions. Le jeu oblige à une adaptation permanente et à un opportunisme à toute épreuve. Le travail des autres n’a qu’un objectif secret, celui de servir vos propres intérêts ! Le titre propose des sensations peu communes, dans un temps de partie condensé. C’est du tout bon !