J’avoue, je suis passé à côté de Gold River début 2020 pour plusieurs raisons. Déjà je ne connaissais pas bien l’éditeur même si j’avais joué à la Petite Mort, et au FIJ, il était impossible de s’assoir sur le stand qui était pris d’assaut par les gens alors même que j’avais très envie de tester le jeu. J’ai tenté une bonne dizaine de fois de m’incruster à une table, mais ce fût un échec à chaque fois. Et puis il y a eu le confinement toussa. Et puis j’ai reçu Magic Rabbit dans un premier temps et Trek 12 dans un second. J’ai adoré ces deux jeu et là je me suis dit : » Ah oui ! Ces bûcherons font de sacrés jeux ! ». Alors je me suis souvenu de Gold River, et je me suis souvenu que j’ai tenté de le tester une bonne dizaine de fois à Cannes. Et puis je l’ai reçu et j’y ai joué, et j’ai aimé, et LumberJacks est devenu l’un de mes éditeurs préférés (voilà c’est dit, c’est lâché, je perds à cet instant tout objectivité).
Dans Gold River, on incarne des chercheurs d’or qui vont acheter des mines un peu comme dans Storage Wars mais façon colts et whisky. On ne sait pas vraiment ce qu’il y a dedans, ou plutôt si elle va être rentable mais on enchérit quand même parce que tout le monde la veut.
Un peu à la manière d’un Mini-ville (mais en mieux) on lancera des dés qui feront produire toutes les mines qui portent le même numéro que le résultat des dés. Alors il faudra acheter les bonnes mines et les bonnes cartes action pour être celui qui sera le plus riche à la fin.
Gold River est un excellent jeu d’enchères et de collection avec une mécanique très bien remise au goût du jour par les deux Brunos ludiques. Les dessins de Jonathan Aucomte servent un thème fort sympathique. Le premier jeu de la gamme Coffee Break marque le début d’une gamme riche et de qualité. Si vous cherchez un jeu d’enchères tendu avec un peu d’affrontement et de coups fourrés; vous serez séduits par Gold River.
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