The Peak Team - Rangers

Attendu avec un certain intérêt, par son design très alléchant et son gameplay coopératif original, TPTR faisait figure de très belle sortie.

Aura t’il réussit à séduire une fois en main ?

????️Visuel

C’est beau, c’est très subjectif, mais le jeu est très contemplatif entre les cartes réserves et le plateau qui fait figure de tableau. Les différentes régions se mélangent avec chacune son code couleur, les petits détails, sans oublier les plateaux joueurs. Une réussite pour moi.

????Matériel

C’est un sans faute également ou presque. Les petit éléments en bois peu être être légèrement bancale et certains éléments sont très petits à manipuler. Mais le reste, c’est nickel. A part ce double livret de règle qui est et restera une fausse bonne idée ????

⚙️Gameplay

Je ne parlerai que du mode solo ! Et quel mode solo mes amis.. spécialement pensé pour utiliser la mécanique principale du jeu et l’adapter en solo. Au lieu d’un draft de carte fait par ses voisins, on va jouer le rôle d’un chef d’expédition et orienter 3 rangers qui devront réussir les missions. On va mettre en place un tableau de carte réserve qui se remplira à chaque fin de tour. Entre carte face cachée et visible, on s’oriente en fonction des possibilités et la planification prend tout son sens. C’est vraiment très bon et garde tout le sel du jeu pour tenter l’aventure en solo.

????Rejouabilité

Elle est dans la difficulté du jeu, dans le fait de refaire plusieurs fois ses parties avant de passer au niveau au dessus. Comme c’est des parties plus longues que Take Time ou Bomb Buster, ça peut frustrer un peut. Mai on est jamais bien loin de réussir donc sa pousse à rejouer.

????Ambiance

C’est une expérience à vivre, c’est zen de part son design et pousse également à se surpasser en réussissant ses missions. Je l’ai joué en solo et j’ai été pris dans le jeu comme si je devait calculer chaque chemin boussole en main.

Note ????❤️/5 : ❤️❤️❤️❤️????

The Peak Team Rangers est un jeu familial coopératif, de draft, card driven, de gestion de cartes, à communication limitée, et de déplacement. Comptez 10 minutes pour la mise en place, elle s’adapte en fonction du nombre de joueurs /joueuses, et un peu moins pour la transmission des règles. Rapidement pris en main, il vous faudra surtout vous familiariser avec l’iconographie. Vous incarnez un garde forestier et devez remplir des missions qui consistent à vous déplacer sur certains Lieux, définis par vos cartes Mission, et à observer tous les Animaux du parc, du castor au loup en passant par l’ours ou encore le lapin (etc.). Réalisez le plus de Missions durant chaque Manche car s’il vous en reste au moins 4 en fin de manche, c’est perdu.

Les différentes mécaniques se marient bien entre elles. L’interaction est présente même si la communication est limitée lors de certaines étapes (Cf. article complet). Le draf inversé, durant l’étape Largage de Provision, dynamise bien le jeu. Après avoir reçu 4 cartes, vous devrez les distribuer à vos voisins directs. Observez bien le plateau de vos coéquipiers et l’emplacement de leur Ranger car les cartes que vous leur donnerez mettront en place leur stratégie. Jouez ensuite vos cartes, une à une, chacun votre tour, et appliquez l’effet indiquée. Les déplacements ne sont pas si simples, il vous faudra donner les bonnes cartes à vos coéquipiers, tout comme distribuer les Missions les plus propices pour optimiser vos chances de réussite. Bien entendu, il y a le hasard de la pioche aussi bien du côté des cartes Mission que des cartes Provision.

Le jeu propose 5 niveaux de difficulté, de quoi renouveler vos parties, ainsi qu’un mode solo. Les règles du jeu sont claires, j’aurai préféré un format livret plutôt que le format dépliable. Les illustrations des cartes et celle du plateau de jeu nous transportent bien dans cet univers nature. Le matériel est très chouette et renforce l’immersion, le tout pour un prix très raisonnable.

Article complet : https://paradoxetemporel.fr/66860-test-et-avis-de-the-peak-team-rangers.html

Je suis sous le charme de ce jeu de « course d’orientation ». Son accessibilité permet de le sortir avec un large public. Sa direction artistique est douce comme un ours en peluche. Sa mécanique est un long fleuve tranquille. Bon, les joueurs souffrent, mais c’est pour la bonne cause ! Ah si, le hasard peut vous mettre dans le rouge, que ce soit dans la pioche de cartes Provision ou des missions. Mais encore une fois, c’est ça qui est bon ! Le « fun » vient en partie de ce facteur chance, accentuant encore les émotions vécues et les réactions des joueurs autour de la table. L’effet leader, même s’il peut exister, se révèle amoindri par rapport à d’autres jeux coopératifs. L’expérience, plutôt immersive, fait véritablement transpirer, et tout ça en 60 minutes. Qui dit mieux ?