Chakapuces

Vous aimez les chats ? Vous aimez les jeux où on peut discrètement pourrir ses adversaires ? Alors Chakapuces, c’est pile ce qu’il vous faut !

Ici, les félins ne se contentent pas de miauler mignon : ils rapportent des points… à condition que vous sachiez jouer vos cartes au bon moment entre optimisation et petits coups bien placés.

Mais attention, derrière les ronrons se cachent des puces.

Ces jetons, vous pouvez soit vous en débarrasser comme un bon maître attentionné, soit les refiler "subtilement" à vos adversaires (subtilement = en rigolant très fort quand ils râlent ).

Et parce qu’un chat aime toujours retomber sur ses pattes, il y a aussi les cartes Chakapuces spéciales : de petits twists qui viennent chambouler la partie au moment où vous pensiez être peinard avec votre combo parfait.

Résultat ? Des retournements de situation plus violents qu’un chat qui a vu un concombre. 

Pourquoi on adore ?

C’est mignon, mais derrière ça gratte (les neurones), c’est accessible, mais les coups bas sont bien réels et c’est stratégique, mais ça se joue dans une ambiance féline et de mauvaise foi assumée.

Bref : un jeu parfait pour sortir vos griffes entre amis, sans finir aux urgences ou pas à vous de voir.

Chakapuces – Le chat le plus classe… ou le plus infesté !

Chakapuces est un petit jeu de cartes délirant signé Frédéric Boulle et Nicolas Boria, illustré par Jonathan Aucomte, et édité par The Flying Games (distribution Blackrock Games). Jouable de 2 à 6 joueurs dès 8 ans, pour des parties de 20 minutes environ, il combine simplicité, interaction et coups bas assumés. Le tout pour un prix très abordable.

Le principe est vite saisi : une ligne numérotée de 1 à 10 sert de support pour poser ses cartes. Chaque joueur commence avec 4 cartes en main et plusieurs options : prolonger une suite pour éliminer des puces, poser en colonne pour récupérer des cartes et des points, ou encore placer un chat infesté qui inflige une pluie de puces aux adversaires. Mais attention : la première carte jouée dans un tour reste “neutre”, de quoi préparer un joli coup pour l’action suivante.

Les puces sont représentées par des jetons (1, 3 ou 5). Trop en accumuler peut coûter cher en malus final, mais finir la partie parfaitement propre offre un bonus alléchant. Entre collecte de points, gestion des parasites et coups pendables, le jeu devient rapidement un terrain propice aux rires et aux petites vengeances.

Visuellement, l’univers décalé – avec des chats lookés façon disco ou tango – accentue l’ambiance légère. Et mécaniquement, chaque action influence directement les autres : vider une colonne ou allonger une suite, c’est forcément ouvrir des opportunités pour vos voisins.

Après une explication un peu technique sur la notion de suites et colonnes, la partie s’est enchaînée toute seule. Entre éclats de rire et attaques de puces bien senties, le jeu s’est vite imposé comme un excellent “petit malin” à sortir en soirée.