Café de fleur est un jeu compétitif du genre abstrait dans lequel les joueurs doivent rénover leur parquet et se disputent les contrats pour des travaux de rénovations. Stratégique et abstrait, il possède des qualités ludiques indéniables mais il n’a pas su me séduire.
Parlons d’abord de l’édition. Que c’est beau, de l’illustration de la boite au matériel avec ces rosaces de parquet tout en bois. C’est vraiment beau. Si la première impression est la bonne, ici c’est carrément alléchant.
Pour le reste, le gameplay est redondant, voire lassant. A son tour, on défausse un nombre de carte de couleur identique pour en piocher autant d’une autre couleur moins 1 (3 cartes défaussées pour en piocher 2 par ex.), et permet de construire et de placer un morceau de parquet particulier en taille et couleur, toujours en commençant par les extérieurs. On tentera de compléter rapidement des objectifs communs en réunissant dans nos café les motifs demandés tout en embellissant notre parquet : plus il sera fournit, plus il vaudra des PV, davantage encore si on y place une table. C’est certes stratégique, mais très répétitif.
Mais là où le bas blesse, c’est que les objectifs … sont strictement les mêmes à chaque partie. Autant dire qu’en terme de renouvellement, c’est quasi cuit. Seuls les cartes de couleurs en main au départ vont permettre un challenge différent, et encore …
❤️❤️❤️????????
Café de Fleur est une déception. La boite en chocolat remplie de confiseries à la liqueur. On s’extasie devant l’esthétique, on est tenté par ses mécaniques, mais finalement déçu par le challenge proposé. Attention je ne dis pas que c’est un mauvais jeu. Mais le manque de diversité dans le gameplay et le manque de turn over dans les objectifs me tendent à penser que les parties finissent par se ressembler.