The Atiwa Range is a region in southeastern Ghana, Africa, made up of steep-sided hills with relatively flat tops. Much of the range includes an evergreen forest reserve, which is home to many endangered species. However, logging and bushmeat hunting, as well as gold and bauxite mining, are putting great pressure on the reserve.
Meanwhile, in the nearby town of Kibi, the mayor is causing a stir by giving shelter to large numbers of fruit bats in his own backyard. This man recognized the great value of these animals in the deforested areas of our planet: Fruit bats sleep during the day and fly off at sunset in search of food, looking for suitable fruit trees up to sixty kilometers away. They excrete the seeds of consumed fruit, which they spread over large areas on their way home. A single colony of 150,000 fruit bats can reforest up to two thousand acres per year.
Just like this mayor in Atiwa, you know that fruit bats - once despised and hunted as mere fruit thieves - are actually incredibly useful animals, spreading seeds over large areas of the country. In doing so, they help reforest fallow land and, in the medium term, improve crops. This awareness has led to a symbiotic cooperation between fruit bats and fruit growers. The animals are kept as "pets" in order to increase the size of the fruit farms more quickly. Large trees are left as roosts, providing them with shelter rather than hunting them for their meager meat. However, if you have a lot of fruit bats, you need a lot of space...
In the game, you'll develop a small community near the Atiwa Mountain Range, creating homes for new families and sharing your new knowledge about the negative effects of mining and the importance of fruit bats to the environment. You must acquire new land, manage your animals and resources, and grow your community. The player who finds the best balance between the needs of their community and the environment wins.
Theme(s) | Africa, Economy, Animals | |
Language(s) | English | |
Mechanism(s) | Ressources, Worker Placement | |
Author(s) | Uwe Rosenberg | |
Artist | Andy Elkerton | |
Overall score | 4.6 | |
Editor | Lookout |
Organizer
Ce jeu est conseillé par 1 de nos Bloggers
Ce jeu a été joué et recommandé par Gus & Co, voici son avis :
Dans Atiwa, vous développez une petite communauté au Ghana, tout en gérant les populations de chauves-souris. Passionnant, pertinent !
Chaque année, depuis... 1624 (?) environ, l’auteur allemand Uwe Rosenberg sort un gros jeu pour Essen. Avec Atiwa, sa nouvelle galette, 2022 ne déroge pas à la règle.
Atiwa est du « pur Rosenberg ». On y retrouve tous ses « poncifs », sa patte : placement d’ouvriers pour obtenir telle ou telle ressource (arbre, fruit, or, villageois, nouveaux terrains, chauve-souris), et « couteau sous la gorge » pour nourrir sa population, ses ouvriers. Jusqu’ici, rien de bien neuf sous le soleil.
Oui, mais non.
Si les mécaniques de base sont plutôt classiques pour l’auteur, le tout fonctionne à merveille et parvient à insuffler un vent de fraîcheur sur le jeu, sur le genre. Alors certes, on essaie de faire au mieux, d’optimiser ses placements, ses ressources, mais ces aspects ne constituent pas le cœur du jeu. Ils en sont plutôt les piliers. Dans Atiwa, les enjeux sont ailleurs.
Dans Atiwa, tout est question de savoir comment développer, gérer sa communauté au mieux. Tout en veillant à respecter la nature. Avec le risque, inhérent, de l’exploiter, de la dégrader. Et ainsi d’en souffrir les conséquences. On peut essayer de tout faire pour vivre en harmonie avec la nature. Ou d’en tirer profit. En prenant le risque de la polluer. Et de polluer ainsi son village.
Dans le jeu, cela se traduit par une tuile « pollution » que l’on place sur une case de son domaine. La rendant ainsi inutilisable, à vie / jusqu’à la fin de la partie. Comme dans la vraie vie, somme toute. Car dans Atiwa, on doit placer autant de tuiles « pollution » que de villageois non-formés, non-sensibilisés. Qui risquent donc de se lancer dans le « braconnage d’or ».
On joue à Atiwa comme on met ses... pantoufles ou son pyjama le soir après une longue journée. On s’y sent bien, confortable. Rien ne surprend. Tout roule, tout coule. Et pourtant. Si tout est classique, comme dit plus haut, tout s’imbrique avec merveille, mais surtout, la présence des chauves-souris et leur bal jour-nuit permet de construire un jeu palpitant.
Atiwa est clairement à placer du côté des meilleurs titres de Rosenberg. L’auteur a commencé sa carrière dans le jeu il y a 30 ans exactement, en 1992. Il a sorti plus de 200 titres. Si vous faites le calcul, cela fait plus de 6 jeux ou extensions par année. Chaque année. Pendant 30 ans.
Il faut être lucides. Uwe Rosenberg, comme Bruno Cathala ou Reiner Knizia, ces auteurs prolifiques avec X sorties annuelles, et chaque année, ne peuvent pas toujours sortir des blockbusters, des best-sellers. Dans toute cette quantité, la qualité n’est pas toujours au rendez-vous.
Atiwa est pourtant bel et bien à ranger du côté des tous, tous bons jeux de l’auteur. Aux côtés d’Agricola, Le Havre, Bohnanza et Patchwork.
Mais attention ! Ne vous laissez pas piéger, refroidir par :
Zeitgeist, entre fabrication locale, éco-conception et thématiques écologiques, avec Atiwa, et d’autres, on sent que la catastrophe climatique, et environnementale, saisit de plus en plus le marché du jeu de société.
Extraire du minerai, de l’or, déforester et polluer ? Ou vivre en harmonie avec la nature et tout faire pour accueillir les chauves-souris pour profiter de leur guano et ainsi reforester ?
Perso, j’ai éprouvé énormément de plaisir à jouer à Atiwa. Entre gestion, planification (on ne place que 3 ouvriers par manche, et c’est tout !) et éducation, sensibilisation, Atiwa est un excellent cru Rosenberg.
Mais.
Si je devais identifier un léger écueil dans Atiwa, et encore, le terme « d’écueil » semble peut-être exagéré, c’est le nombre de manches. Quel que soit le nombre de joueureuses à la table, on y joue sept manches, et c’est tout. Et c’est presque trop. Si les début sont lents et poussifs, engine-building oblige, le jeu prend rapidement sa vitesse de croisière.
Au point que dès la sixième et avant-dernière manche, le tout commence à devenir un poil répétitif. Le jeu finirait presque par perdre en tension. Lors de la septième et dernière manche, on a un peu l’impression de « surfer » sur le jeu. Pour moi, Atiwa aurait pu compter une ou deux manches de moins, pour tendre le jeu et donner envie de re-re-rejouer tout de suite après. Mais le jeu reste tout de même excellent !
Grandiose !
Vous devez être identifié pour soumettre des avis.
Copyright © 2024 www.philibertnet.com Legals - Privacy Policy - Cookie Policy - Sitemap