Si t’as déjà joué à Skyjo, tu vas vite retrouver tes marques : ici aussi, l’objectif est de finir avec le moins de points possible en gérant un tableau de cartes face cachée. Mais grosse différence : tu ne joues qu’avec 6 cartes, et ça rend le jeu plus court, plus nerveux, et un peu plus calculatoire sur certains coups.
Chaque tour, tu pioches ou récupères la première carte de la défausse, que tu peux échanger ou révéler une de tes cartes, et certaines cartes spéciales viennent pimenter la sauce avec des effets un peu chaotiques. C’est simple, fluide, et plutôt accessible. En prime, un petit coté mémory s’immisce dans le gameplay en proposant de révéler 3 cartes identiques sans se tromper de son jeu pour les défausser immédiatement.
Sur le papier, c’est cool : une version mini de Skyjo avec des petits twists et une durée plus condensée. Mais là où ça coince pour moi, c’est clairement dans le ton global du jeu. Les illustrations, les jeux de mots et les allusions visuelles ont un humour très particulier, parfois un brin potache ou maladroit. Ça ne m’a pas embarqué, et je me suis un peu senti à côté du délire.
C’est dommage, parce que côté mécanique, ça tourne bien, et on sent le potentiel pour des parties rapides entre amis ou en famille (selon la sensibilité du groupe, évidemment).
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Arschmallows, c’est une version plus courte, plus piquante de Skyjo. Mais si la mécanique est efficace et fonctionne bien, l’habillage graphique et l’humour assumé ne m’ont pas convaincu.