Stonespine Architects

L’avis du Meeple Reporter

Stonespine Architects offre une expérience de jeu centré sur le draft même si vous pourrez vous rattraper lors de la phase d’achat pour essayer de contrecarrer des situations délicates. De la sorte, Stonespine Architects est une belle porte d’entrée sur cette mécanique.

Le cœur du jeu repose sur la phase de draft pour construire son labyrinthe. 16 choix ça va vite, il faut faire attention pour ne rater aucune occasion. Vous pouvez aussi tenter mettre des bâtons dans les roues de votre adversaire en faisant attention aux cartes qu’ils recherchent pour les garer et les mettre dans votre propre labyrinthe. L’interaction est indirecte uniquement, comme souvent avec cette mécanique. Ceux qui cherchent un affrontement plus direct n’y trouveront pas leur compte. Les premières parties sont souvent jouées « chacun de son côté » sans forcément faire attention aux autres. Pourtant, en plus de la possibilité de faire du contre-draft, il est aussi possible de, lors de la phase d’achat, de prendre les jetons ou les cartes défis visés par vos adversaires. Autant de possibilité à équilibrer avec vos propres objectifs. Mais pas d’inquiétude, si le draft ne vous est pas favorable, la phase d’achat des jetons permet de rééquilibrer les choses et de corriger un mauvaise départ en introduisant els bons monstres dans son labyrinthe ou en reliant des salles initialement non reliées. Un bon moment pour se rattraper et diminuer la frustration !

On retrouve dans Stonespine Architects une double filiation : avec Roll Player et avec Cartographers. Pour Roll Player, c’est l’univers que vous retrouverez pour les connaisseurs. Pour Cartographers, il s’agit des mêmes auteurs. Cela se ressent un peu dans la construction de votre tableau devant vous, comme quand vous construisez votre paysage dans Cartographers en coloriant les cases de votre carte. Un lien ténu mais apprécié. Des auteurs que j’apprécie de retrouver dans ce nouvel opus !

Au final, Stonespine Architects offre une expérience ludique accessible mais exigeante. Les règles sont simples et fluides. Une manche suffira pour les avoir comprise. Les manches sont d’ailleurs rapides (sauf à être frappé d’analysis paralysis) et les parties tout autant, idéal pour les enchainer. Mais attention, les façons de marquer des points de victoire sont nombreuses ce qui peut dérouter lors des premières parties : respect du plan, objectif commun, cartes défis personnelles, chemins reliés à l’entrée et/ou la sortie, … Cela peut faire beaucoup en entrée de jeu.

Stonespine Architects est une jolie découverte dans l’univers du draft, que tout amateur devra découvrir, ou une porte d’entrée dans cette mécanique. Un petit coup de cœur pour un jeu qui ressortira régulièrement (et disponible sur BGA si besoin !).

--> Présentation complète : https://aumeeplereporter.fr/2025/04/14/stonespine-architects/

Au final, le titre est très « Feel Good » alors même qu’il propose aux concurrents de jouer les méchants. Les différentes phases s’enchaînent naturellement avec fluidité. Le jeu se veut accessible, rassembleur, rapide et propose des choix simples sans manquer de subtilité. Les interactions sont bien présentes, notamment au moment du « draft » de cartes, mais aussi lors de la phase Marché qui manque cruellement d’offres de jetons. STONESPINE ARCHITECTS est réellement une belle surprise. Même s’il apparaît très mécanique, les sensations sont vraiment très agréables et revigorantes.

Stonespine Architects est un jeu de création de tableau compétitif dans lequel les joueurs incarnent tous un Minotaure qui construit carte après carte le meilleur (et plus dangereux héhé) des labyrinthe possible.

Les joueurs jouent simultanément des cartes pour agrandir leurs donjons, ligne après ligne, puis draftent. Pour guider les choix : un plan unique est distribué en début de partie : monstres, trésor et pièges devront se trouver précisément dans une pièce donnée pour scorer.

4 cartes joués et la manche prend fin. Chacun comptabilise l’or amassé par ses cartes avant de les dépenser pour personnaliser son labyrinthe avec ses même monstres, trésors … mais aussi des passages secrets ! Car rappelez-vous : on crée un labyrinthe! Mais réussir à proposer un cheminement tortueux mais faisable voire même un qui réunit Entrée et Sortie, c’est le graal. Au moment de passer notre tour, on récupère de plus un objectif personnel (3 en fin de partie).

4 manches et 16 cartes plus tard, on additionne placement dans l’objectif commun, les 3 objectifs personnels, la récompense de plan de départ et des PV ci et là sur les cartes pour célébrer le vainqueur.

Stonespine Architects vis pile poil dans ce que j’en attendais : casse tête familial avec une création de tableau (ici de labyrinthe) avec un gameplay simple et efficace. Rien de neuf mais il remplit sa fonction amplement. Les objectifs communs, personnels, le turnover du marché sont assez diversifiés pour permettent des parties sans cesse renouvelées. Néanmoins, pas de « twist » surprenant qui rendrait l’experience mémorable, ni de montée en puissance.

Comme souvent dans le genre les parties à 2 amènent davantage de contrôle en défaussant les cartes avantageuse pour l’adversaire, le draft est plus hasardeux à plus.

Le contrat pour ma part est remplit, familial mais casse tête, l’envie de remplir tout les critères de placement et d’optimiser au mieux avec chaque carte est bien présent. Les choix de placements sont quand même assez restreints (au max 4 choix en début de manche, puis dégressif) dans l’univers de Roll Player et Cartographers, j’aime beaucoup cette proposition.