Mes Amis sont… est un party game sorti en octobre aux éditions Le Droit de Perdre.
Dans Mes amis sont… on désigne un ou une arbitre. Celle-ci lit les cartes, avec à chaque fois un début de phrase. Les autres personnes à la table sont réparties en équipe. Elles s’affrontent pour trouver le plus de fins de phrases possibles dans un temps limité. C’est l’arbitre qui valide les réponses, la carte du tour les affichent.
Pour toutes réponses trouvées, l’arbitre donne alors des jetons aux équipes. Une fois le temps écoulé, les jetons font avancer les équipes sur une piste, mordant ingénieusement sur la tranche de la boîte. Avec un petit twist toutefois, certaines propositions indiquent un smiley à l’émotion spécifique en lien avec la proposition parfois, souvent cocasse. Si quelqu’un a annoncé une proposition avec un smiley, les points sont doublés. Le but du jeu étant d’arriver à la case finale avant l’autre équipe.
Voilà, ce n’est pas plus compliqué que cela.
Tout l’intérêt du jeu repose sur le fait que toutes les cartes, toutes les phrases sont tirées en vrai du moteur de recherche de Google, et les fréquences de recherche. Le jeu ne s’en cache pas. Les couleurs emblématiques du fameux moteur sont affichées sur la boîte, sur les cartes.
Mes Amis sont… est la version analogique, imprimée, commercialisée de Google Feud, une plateforme gratuite sur le web sortie il y a 8 ans et encore joué (surtout pendant les séances sur Zoom). Les cartes reprennent les éléments de la plateforme, avec les questions et les réponses de sa version numérique.
Mes Amis sont… est un party game. En principe, on joue aux party games pour rire, pour se divertir, pour passer un bon moment, chaleureux, jovial, léger, décomplexé, hilare. Mais dans Mes Amis sont…, est-ce qu’on s’amuse ? Non, pas vraiment. Tout va vite, très vite, trop vite, comme tout le monde crie en simultané les réponses, autant l’arbitre que les équipes ont de la peine à s’entendre dans cette cacophonie.
Et on dit souvent tout, son contraire et n’importe quoi, au pif, vite, souvent, pour augmenter ses chances de tomber juste. Est-ce que c’est drôle ? Pas vraiment non plus. Le seul moment « loufoque » du jeu intervient au moment où l’arbitre lit les différentes propositions affichées sur la carte en fin de tour. Et là, on passe quelques instants à discuter des solutions : Des gens cherchent vraiment ça sur Internet ?
Au fond, Mes Amis sont… n’est ni sensass, ni fantasque. On y joue plus par curiosité que par plaisir. Un party game qui se joue aussi vite qu’il s’oublie.