Un écrin visuel envoûtant
On le savait déjà, Matagot a le chic pour dénicher des pépites graphiques… mais là, 7 Yokai met tout le monde d’accord. Les illustrations sont tout simplement sublimes : atmosphère japonaise feutrée, détails délicats, couleurs harmonieuses… chaque carte est un petit tableau. Le genre de jeu où on s’accorde une seconde juste pour admirer le matériel avant de jouer.
Le 7 au centre de tout
Le cœur du jeu repose sur une idée simple mais redoutablement efficace : le chiffre 7.
Seules les cartes de valeur 7 rapportent des points en fin de manche.
Une manche s’arrête dès qu’un joueur atteint 7 plis remportés.
Et la victoire finale ? Elle se décroche dès 7 points accumulés.
Une mécanique minimaliste en apparence… mais qui crée une tension constante. Chaque pli compte, mais pas toujours de la façon qu’on croit.
Quand la mécanique bouscule les codes du pli
C’est là que 7 Yokai brille vraiment :
L’atout de la manche est défini par la couleur de la carte non distribuée.
Les familles de couleur n’ont pas toutes la même composition : une va de 1 à 7, l’autre de 2 à 8, etc.
Résultat : décrocher un 7 dans une couleur donnée n’a pas la même rareté, ni la même probabilité de victoire. Le 7 dans la couleur dans laquelle c’est la carte de plus petite valeur est difficile à gagner mais rapporte plus de points. C’est brillant, car on se surprend à jouer différemment selon la structure du paquet, avec toujours un petit dilemme : sécuriser un pli ou viser le précieux 7 ?
❤️❤️❤️❤️❤️
Avec sa direction artistique somptueuse, sa mécanique centrée autour d’un chiffre fétiche et ses subtilités qui réinventent le jeu de plis, 7 Yokai est un coup de cœur absolu. A essayer de toute urgence.