Pandaï est un jeu estampillé dès 5 ans, découvert dans un bar à jeu. Avec ses pandas mignons, ses couleurs chatoyantes et ses figurines adorables, il attire tout de suite l’œil des enfants… et des parents curieux. Mais derrière cet habillage séduisant se cache un jeu dont la mécanique laisse perplexe.
Le but du jeu ? Se reproduire. Oui, vraiment. Chaque joueur incarne un panda au chapeau qui doit trouver trois partenaires différentes pour gagner. Une idée pour le moins étrange à expliquer à de jeunes enfants, surtout dans un cadre ludique.
Le jeu repose sur une exploration d’un plateau : à chaque déplacement, le joueur choisit entre forêt (risquée mais fertile) et plaine (sûre mais peu productive). En forêt, on peut croiser des partenaires ou tomber sur un tigre… qui élimine le panda. Heureusement, chaque joueur a trois pandas pour poursuivre la mission.
Malgré une réalisation visuelle soignée, le jeu déçoit rapidement. Les choix sont peu engageants, les actions répétitives, et la prise de risque binaire lasse vite. Le thème, pourtant original, ne parvient pas à porter une mécanique creuse et sans réel renouvellement.
Testé avec une enfant de 4 ans, Pandaï s’est révélé fluide et simple à prendre en main… mais sans envie de rejouer, ni chez l’enfant, ni chez l’adulte. Un mauvais signe dans une maison habituée à faire tourner les jeux.
Vendu autour de 20 à 25 €, le jeu peine à convaincre, même à bas prix. À réserver peut-être aux très jeunes amoureux des pandas, mais avec prudence.