Istanbul - Choose & Write

Istanbul : Choose & Write est un « choose & write » classique. À chaque tour, la personne active choisit d’effectuer une action en activant une carte, soit de sa main, soit du plateau commun, et en résolvant les effets, en grisant ou cochant des cases, selon qu’elle gagne ou dépense des ressources. Là où Istanbul : Choose & Write apporte une différence, c’est que pour certaines cartes (les plus nombreuses), les autres participant·e·s non actif·ve·s pourront également effectuer une action ou non, dans les mêmes conditions que la personne active.

Le choix du type de carte à jouer est donc stratégique, puisque jouer une carte guilde permet d’être la seule personne à résoudre des effets pendant son tour, contrairement à une carte emplacement. Mais les cartes guildes sont rares, car on ne peut en piocher qu’en activant l’emplacement dédié, offrant ainsi la possibilité aux autres participant·e·s d’en piocher également une. C’est un calcul de risque à effectuer et à pondérer.

De plus, l’activation d’une carte emplacement n’est pas impérative : les participant·e·s peuvent choisir d’activer un autre emplacement du plateau, tant qu’il est adjacent à l’emplacement joué. Chacun·e peut choisir un emplacement différent. On pourra donc avoir des stratégies différentes, sans être trop pénalisé·e par les choix de ses adversaires.

C’est peut-être un des points négatifs de Istanbul : Choose & Write par ailleurs. Il n’est pas vraiment possible de faire dérailler la stratégie d’un·e adversaire, chacun·e pouvant effectuer le choix le moins problématique pour lui·elle. L’interaction se limite donc à l’attention à porter à la carte choisie par la personne active, afin de déterminer si et où jouer. C’est un peu frustrant pour un·e joueur·euse stratège et en recherche de confrontation.

Réécriture d’Istanbul en choose & write, surtout pour les fans de la gamme ou du mécanisme.

Très bon.