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Top 20204 jeux
Race to the Raft - Deluxe Edition Kickstarter
Avis : Race to the Raft : puzzles coopératifs sur l'île des chats ! Race to the Raft est un jeu coopératif de puzzle solide et judicieusement progressif. Un peu comme dans The Crew, au fur et à mesure...
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Race to the Raft - Deluxe Edition Kickstarter
Avis : Race to the Raft : puzzles coopératifs sur l'île des chats ! Race to the Raft est un jeu coopératif de puzzle solide et judicieusement progressif. Un peu comme dans The Crew, au fur et à mesure des 81 scénarios (en plus des scénarios additionnels en ligne), vous pourrez avoir l’impression qu’un auteur diabolique se triture les méninges pour vous faire vivre un enfer toujours plus brûlant, malgré des règles plutôt élémentaires et globalement intuitives – celles du mode avancé le sont à peine moins, et seront assez rapidement assimilées. Du moins cela permet-il de se lancer dans l’aventure même assez jeune et/ou avec une expérience ludique limitée tout en s’avérant satisfaisant pour des ludistes plus confirmé.e.s, Frank West trouvant un bel équilibre entre une nécessaire part d’aléa pour générer tension et variété et une réelle part de choix – par exemple dans le fait que vous déciderez de laquelle des quatre pioches vous tirez vos cartes, le dos de chaque pioche donnant quelques indices sur ce que vous pourriez retrouver sur le devant. Ainsi, entre le choix de la pioche, le choix de la carte à jouer, le choix de l’emplacement où la jouer, le choix du timing (vaut-il mieux faire avancer un chat, par exemple pour remodeler le sentier derrière lui, vaut-il mieux déjà se focaliser sur les sentiers ?), le choix de plus en plus limité des zones à brûler, vous ne pesterez que très rarement contre le hasard, et en cas d’échec n’aurez aucune raison de ne pas vouloir retenter un scénario tant la partie pourra être différente. Paradoxalement, le thème pourrait en refroidir : il s’agit après tout de créer des sentiers pour déplacer des chats vers un radeau, dans un jeu nettement moins thématique que L’ïle des chats. J’oserais même regretter qu’il n’y a pas assez chats, et que pour un premier spin-off, renoncer à ce point à l’omniprésence féline pour une poignée de meeples chats et d’illustrations félines pourra être un peu triste – Race to the Raft ne sera ainsi pas un « jeu de minous ultime » comme peut l’être sa grande sœur ou Calico, aussi excellent soit-il. Et soyez conscientes et conscients que la progression des chats fuyant les flammes vers un radeau peut être plus anxiogène que l’arrivée du démoniaque Vesh dans L’Île des chats, où l’on pouvait assez aisément oublier ce qui arriverait aux chats restant sur l’île. Ici, c’est vous qui posez les flammes, dans un thème qui s’impose pendant les parties. Néanmoins, on retrouve bien l’univers et la patte de Frank West, et si vous pouvez appréhender le côté casse-tête du jeu (ce qui était mon cas avant de m’y lancer), sa matérialité (consistant à constamment poser des cartes et tuiles sur une île commune, et à y déplacer des pions) s’appuyant sur des éléments très colorés et intuitifs suscite un indubitable et recommandable agrément. (Ce texte n'est que la conclusion de l'article publié sur VonGuru, n'hésitez pas à vous y reporter pour une présentation et analyse plus détaillée ! https://vonguru.fr/2023/08/31/race-to-the-raft-puzzles-cooperatifs-sur-lile-des-chats/)
Sur les Traces de Darwin
Avis : Sur les traces de Darwin – ultime évolution du jeu-passerelle ? Sur les traces de Darwin est d’abord une association de talents étonnante, puisque le jeu est conçu par l’auteur d’un jeu lexical...
5/5
Sur les Traces de Darwin
Avis : Sur les traces de Darwin – ultime évolution du jeu-passerelle ? Sur les traces de Darwin est d’abord une association de talents étonnante, puisque le jeu est conçu par l’auteur d’un jeu lexical d’ambiance, un auteur de jeux experts et un éditeur de jeux plutôt experts dont il est de très loin le titre le plus familial. Ils semblent avoir redoublé d’attention afin de réussir cette incursion vers un nouveau public sans céder à la tentation d’une trop grande complexité ou aux sirènes de la sur-simplification, livrant en effet un produit matériel, marketing et ludique abouti et mûr. Il se signale déjà par son matériel soigné, puis par sa volonté didactique extrêmement poussée, bien loin de ce que l’on attend ordinairement d’un jeu de draft 8+ au thème ordinairement plaqué. Il marque ensuite par son équilibre judicieux entre choix et liberté, esquivant la triple frustration d’un trop grand aléa, de stratégies trop orientées ou de trop nombreuses possibilités tactiques – écueils dans lequel sombrent plus allègrement d’autres titres visant un marché comparable. Ces qualités en font un parangon du jeu-passerelle, accessible aisément à un public jeune/néophyte qui saura en saisir progressivement mais rapidement les astuces pour s’initier au « jeu de société moderne », tout en continuant d’offrir une expérience légère mais courte et satisfaisante une fois cette transition vers des titres toujours un peu plus complets effectuée (quand d’autres deviennent vite – et presque par vocation – obsolètes), notamment parce que la variété de son scoring estompe à merveille la trop habituelle sensation de répétition, et prolonge le plaisir qu’il y a à manipuler et observer un jeu aussi bien édité et potentiellement pédagogique. [Ce texte n'est que la conclusion de l'article publié sur VonGuru, n'hésitez pas à vous y reporter pour une présentation et analyse plus détaillée, et surtout pour l'interview des deux auteurs : https://vonguru.fr/2023/06/30/sur-les-traces-de-darwin-ultime-evolution-du-jeu-passerelle/]
Assassin's Creed : Brotherhood of Venice
Avis : Brotherhood of Venice, adaptation de maîtres assassins Pour qui avait joué à V-Sabotage, la réussite de cet Assassin’s Creed: Brotherhood of Venice n’est pas réellement une surprise, tant le titre...
5/5
Assassin's Creed : Brotherhood of Venice
Avis : Brotherhood of Venice, adaptation de maîtres assassins Pour qui avait joué à V-Sabotage, la réussite de cet Assassin’s Creed: Brotherhood of Venice n’est pas réellement une surprise, tant le titre précédent de Triton Noir impressionnait déjà par son intégration habile de mécaniques d’infiltration et d’assassinat. Mais l’éditeur aurait pu céder aux sirènes du faste en en faisant trop, comme l’adoption d’une licence très connue, le succès tonitruant du Kickstarter et la présence de multiples figurines pouvaient le laisser craindre. Au contraire, Brotherhood of Venice sait rester remarquablement modeste en adoptant un set de mécaniques complet mais progressif et élégant, tout à fait accessible à un public initié (au début, le jeu est plus simple qu’un Zombicide, et devient un peu plus complexe avec la gestion de la campagne), étonnamment intuitif (on revient à peine au livret de règles après les tutoriels, et davantage pour découvrir les nouveaux éléments que parce qu’on aurait oublié les anciens), et ne faisant même pas subir la mise en place et les longues parties auxquelles on s’attendrait presque logiquement. Et le travail d’adaptation est impressionnant, déjà par la qualité matérielle des figurines, illustrations et autres éléments composant Brotherhood of Venice, dont on voit d’emblée que loin d’en faire un produit dérivé, ils en arrivent à rendre service à la licence, une dimension qui sera considérablement approfondie avec l’extension Apocalypse, qui transportera cette fois les assassins dans le cadre totalement inédit du Cambodge et promettra donc assurément davantage de surprises, par exemple sur le plan scénaristique. Et mécaniquement, Assassin’s Creed est loin d’être résumé à l’infiltration et aux assassinats, tout à fait réussis, mais parvient à intégrer sans lourdeur les cachettes, la synchronisation, la lame, les bottes de foin, le statut recherché ou incognito, la dissimulation des cadavres et même l’apparition d’Ezio himself, dans ce qui n’est pas juste une réappropriation de l’univers d’Assassin’s Creed II, mais une extension à part entière de cet univers, impressionnant pour celleux qui l’apprécient, et clairement assez solide pour satisfaire même les ludistes relativement indifférents aux combats entre assassins et templiers. (ce texte n'est que la conclusion de l'article paru sur VonGuru, assorti d'une interview de l'auteur et éditeur Thibaud de la Touanne : https://vonguru.fr/2023/06/15/assassins-creed-brotherhood-of-venice-ladaptation-qui-tue/)
Gosu X
Avis : Gosu X, grandes batailles pour un grand jeu ? Gosu X paraît dans une difficile période de vague de jeux pour deux, y compris de jeux de cartes initiés pour deux, et a donc grandement besoin d’une...
5/5
Gosu X
Avis : Gosu X, grandes batailles pour un grand jeu ? Gosu X paraît dans une difficile période de vague de jeux pour deux, y compris de jeux de cartes initiés pour deux, et a donc grandement besoin d’une identité graphique et mécanique forte pour surnager face à une concurrence redoutable. Éditorialement, c’est déjà une réussite qu’il me paraîtrait difficile de contester. Si le sac en tissu… ne sert simplement à rien, on apprécie qu’un plateau dont on aurait pu se passer apporte une aide visuelle à la partie, les pions en bois jolis et lisibles, la qualité des tuiles et l’idée astucieuse de faire de leur verso une aide de jeu au cours de la partie (leur recto représentant l’effet qu’elles ont pendant la partie si leur clan n’est pas choisi), et bien sûr le formidable travail de David Sitbon, qui a livré énormément d’illustrations uniques et magnifiques dans huit univers distincts pour faire sentir la diversité et la richesse de la mythologie de Gosu X. Difficile à mon avis de ne pas y être sensible, et de ne pas trouver le prix de 30 euros tout à fait honnête pour un tel produit. Quant au jeu Gosu X lui-même… il est à l’image de son édition, ergonomique et raffiné. La seule idée du draft de clans séduit déjà, chaque duelliste sélectionnant 3 des 8 clans pour bâtir son deck, avec tout ce que l’on peut imaginer de synergies originales à explorer, et cette impeccable idée que les clans non choisis influencent la partie par un effet propre. Ce genre d’idées malines infuse tout le système mécanique, des effets directs mais malicieux des cartes à leur pose… ou leur sacrifice, avec une forte tension que l’on n’imagine pas d’abord autour de la pioche ou du retournement au bon moment des cartes adverses par exemple. Sans parler des différentes conclusions possibles à la partie, jolis garde-fous contre le duelliste imprudent. Cette richesse des cartes permet de continuer de découvrir des combinaisons après de nombreuses parties, renversant presque constamment les habitudes qu’on aurait pu commencer à prendre – garantissant un jeu dont j’aurais du mal à croire qu’il quitte la ludothèque des personnes en ayant fait l’acquisition tant il ressemble en tous points à l’image qu’on peut s’en faire a priori, en termes d’univers, de cible, d’édition, de règles et donc de qualité mécanique. Ce texte n'est que la conclusion de l'article paru sur VonGuru, que vous retrouverez ici : https://vonguru.fr/2023/01/30/gosu-x-le-duel-epique-et-cosmique-des-8-clans-de-jalaanx/ Bonne lecture !
Galileo Project
Avis : Galileo Project – terraformation experte de l’univers de Ganymede et Demeter Un peu comme IKI, Galileo Project est passionnant en ce qu’il peut d’abord donner l’impression d’un foisonnement de...
5/5
Galileo Project
Avis : Galileo Project – terraformation experte de l’univers de Ganymede et Demeter Un peu comme IKI, Galileo Project est passionnant en ce qu’il peut d’abord donner l’impression d’un foisonnement de mécaniques alors qu’il s’avère rapidement très épuré, élégamment construit autour d’un nombre limité d’actions, toutes étant alors particulièrement soignées, efficaces, intéressantes, pour susciter avec « peu » des parties variées et riches. Ce qui en fait un titre complètement taillé pour moi, qui aime par-dessus tout cette catégorie de l’ « expert light », du système de règles au fond simple mais que l’on ressent une jouissance particulière à dompter. On pourra peut-être lui reprocher un thème plaqué – c’est probablement le jeu le plus abstrait de SWAF à ce jour, ce qui est d’autant plus étonnant qu’il s’inscrit dans un univers préexistant auquel il ajoute un lore propre manifestement travaillé. Mais il a cet avantage de ne pas bénéficier d’un véritable plateau central (son plateau est un réceptacle à cartes, à la fois rivière et marché, plutôt qu’un lieu de confrontation, de pose et de déplacement de pions), ce qui atténue considérablement l’attente thématique ; en outre, ses parties sont si courtes que même si l’on ne sait pas vraiment ce que l’on fait thématiquement, on sait toujours très bien ce que l’on fait mécaniquement (mieux que dans certains jeux thématiques), ce qui est particulièrement satisfaisant, y compris pour un tenant du thème comme je le suis habituellement. Avec ce Galileo Project, Sorry We Are French s’impose comme mon éditeur francophone original préféré – ce qu’il était déjà en train de devenir bien sûr, mais je voulais attendre la sortie d’un nombre significatif de grands jeux pour ne pas fonder pareille assertion sur l’appréciation d’un ou deux bijoux. (Ce texte superficiel et subjectif n'est que la conclusion de l'analyse que vous retrouverez sur VonGuru : https://vonguru.fr/2022/10/24/galileo-project-terraformation-experte-de-lunivers-de-ganymede-et-demeter Bonne lecture !)
Iki
Avis : IKI – chafouineries et incendies chez les artisans d’Edo Lauréat de notre VG Award, IKI est pour moi l’un des meilleurs titres de 2021, dans la catégorie des jeux de société experts...
5/5
Iki
Avis : IKI – chafouineries et incendies chez les artisans d’Edo Lauréat de notre VG Award, IKI est pour moi l’un des meilleurs titres de 2021, dans la catégorie des jeux de société experts indubitablement, encore qu’il appartienne à ces jeux effrayants au premier regard par leur relative profusion de matériel et d’icônes, et dont on se surprend finalement à saisir très rapidement les principes, aidé en cela par d’efficaces rappels de règles sur les plateaux, par la rapidité et la fluidité des tours, et simplement par un système de construction de moteur fluctuant et interactif remarquablement fin. Au cours de 13 mois, 13 tours répartis en 4 saisons et dynamisés par des décomptes, des renouvellements et des incendies, on déplacera ainsi son chef de quartier dans une rue marchande, consistant en boutiques globalement fixes, associées aux personnages (artisans, marchands…) posés par les joueurs. On n’imagine pas le nombre de finesses dissimulées dans un résumé aussi plat, la détermination de l’ordre du tour, le choix contraint du déplacement, l’habile répartition des boutiques, les dilemmes liés à la pose des personnages, la possibilité de profiter des personnages adverses, les changements du plateau aussitôt que l’on s’y adapte, mais presque exclusivement par l’action des joueurs… IKI parvient à impressionner régulièrement, et s’offre même le luxe de quelques idées assez fun (le chaos des incendies auxquels on peut se préparer) et d’une chafouinerie qui ne vire jamais à l’agressivité bête et méchante, amusantes surprises qui égaient un jeu redouté comme froidement expert. Et bien sûr, le travail éditorial et graphique n’est pas pour rien dans le plaisir procuré à tout instant par IKI, qu’on le pratique ou que l’on se contente d’y jeter un œil en passant. Les illustrations picturales de David Sitbon parfont le jeu, soulignant la chaleur créée par les mécaniques de Koota Yamada et de l’équipe de Sorry we are french, conférant une dimension contemplative à un jeu de commerce taquin, une surprise de plus pour une œuvre qui n’en manque pas – et toujours bonnes. L'intégralité de la critique, dont ce texte n'est que la conclusion, est lisible sur le site VonGuru : https://vonguru.fr/2021/10/18/iki-chafouineries-et-incendies-chez-les-artisans-dedo/
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