Paladins du Royaume de l'Ouest

Paladins du Royaume de l’Ouest est la suite de l’excellent jeu de pose d’ouvriers Architectes du Royaume de l’Ouest. Trilogie de l’ouest de Shem Philips dont le 3ème opus vient tout juste de sortir : Viscomtes du Royaume de l’Ouest.

Contrairement à Architectes qui était un jeu de pose d’ouvrier plutôt accessible dans la catégorie experte, Paladins est d’une complexité très supérieure à te bruler les neurones les unes après les autres.

En l’an 900, nous incarnons des nobles rassemblant les ouvriers de la ville pour la protéger des Vikings et Sarrazins. Il faudra bâtir des fortifications, envoyer des moines, établir des garnisons militaire, le tout en faisant monter son niveau d’influence, de force ou de foi.

Avec un plateau personnel ultra imposant regorgeant d’actions, dont celles de gauche permettront généralement de réaliser plus facilement celles de droite, il faudra trouver comment combiner entre les différents types d’ouvriers, les ateliers permettant de faire des actions à moindre coût, et les voleurs qui attiseront la suspicion autour de ta ville. Peu d’interaction, mais une mécanique très riche et pas évidente à appréhender pour des parties passionnantes entre 2 et 3 heures où chaque point de victoire sera difficilement obtenu !

Paladins Du Royaume De L’Ouest est un jeu de placement d’ouvriers où vous devez défendre votre ville. Rassemblez des ouvriers, établissez des garnisons, fortifiez votre cité et répandez la foi dans le pays en missionnant des moines. Le roi a envoyé ses meilleurs chevaliers pour vous aider : les Paladins. Vous avez 7 manches pour marquer un maximum de points de Victoire.

Ce second volet de la trilogie qui fait suite aux Architectes du Royaume de L’Ouest, est moins interactif que ce dernier et s’adresse aux joueuses averties/joueurs avertis car plus exigeant. Une pointe de programmation, de la gestion de ressources, du développement, des objectifs communs, du blocage et autres, sont au rendez-vous de ce 2ème opus. Difficile de jouer sur tous les tableaux, il faudra plusieurs parties pour faire le tour du Royaume.

Comptez 30/40 minutes de mise en place (pas mal de matériel) et d’explication des règles. Beaucoup de stratégies possibles, une bonne courbe d’apprentissage, il plaira aux amatrices et amateurs du genre. L’iconographie est clair, lisible cela vous aidera grandement à prendre le jeu en main. Fonctionne très bien à 2/3 joueurs/joueuses. Il existe également une version solo (non jouée à ce jour). Prévoyez une bonne plage horaire pour votre/vos parties.

Il vous faudra un bel espace de jeu pour vos parties à 4 joueuses/joueurs. Beaucoup de matériel, de meeples et pas mal de cartes illustrées signées The Mico alias Mihajlo Dimitrievski. Le tout dans une boîte au format presque mini pour ce type de jeu expert :-).

Les Vicomtes du Royaume de l’Ouest sont en route !

Étant une grande fan des « PILLARDS DE LA MER DU NORD » et de gros jeux plutôt « velus », c’est avec grande hâte que je m’empressais d’ouvrir cette boite des « PALADINS DU ROYAUME DE L’OUEST » débordant de matériel et de bonnes critiques. On est clairement en terrain connu, avec des illustrations très plaisantes et une iconographie très efficace rendant la complexité plutôt accessible. Mais ne nous trompons pas, le dernier bébé de cette gamme est très clairement un ton au dessus en terme de réflexion et de longueur de jeu. « PALADINS » est un jeu expert, qui vous demandera une programmation de vos actions très exigeante. Et c’est précisément au cœur de cette réflexion que le bas blesse. En effet, chacun joue dans son coin, et cela peut durer des plombes… Pour au final entendre mes partenaires de jeu me dirent en cœur « Tout ça pour ça ! »… Et à bien y réfléchir, ils n’ont pas vraiment tord… Les réflexions solitaires, longues et difficiles donnent une impression brouillonne jusqu’au décompte final aussi rapide que déconcertant. « PALADINS DU ROYAUME DE L’OUEST » ne m’a pas transporté là où je l’attendais. Pourtant, les idées sont là, tout fonctionne à merveille, tout est parfaitement imbriqué. J’ai beaucoup aimé l’utilisation des divers ouvriers sur les différentes actions, cette sensation de liberté et les nombreuses possibilités offertes. Mais voilà, la magie n’a pas opérée. Le manque d’interaction m’a laissé sur le côté et je ne suis pas persuadée non plus que le manque de nouveauté n’y est pas pour rien. Un très bon jeu, exigeant mais sans surprise…